L’identification de l’auteur du quatrième évangile fait problème. La plus ancienne tradition chrétienne l’attribuait à Iohanân bèn Zabdi, devenu en français Jean, fils de Zébédée, qui l’aurait écrit dans sa vieillesse à Éphèse. Mais à partir du XIXe siècle, même dans l’Église, des exégètes élèvent des doutes: le véritable auteur serait un certain Jean le Presbytre ou, pour d’autres, tout simplement un inconnu. Mais ces thèses ne sont pas sans se heurter à de graves objections. D’éminents critiques affirment l’existence d’une « école johannique » qui aurait recueilli les traditions de Iohanân et leur aurait donné la forme que nous leur connaissons aujourd’hui. Cette opinion tient compte des méthodes, courantes à l’époque, de transmission des textes; elle a l’avantage de sauver, pour l’essentiel, l’origine johannique de l’ouvrage, tout en expliquant certaines des difficultés que la critique biblique croit y déceler.
Le lieu où Jean aurait rédigé son oeuvre serait, selon d’anciennes traditions transmises par le prologue antimarcionite, Jérôme et Épiphane, l’Asie Mineure; Irénée précise même: la ville d’Éphèse. Éphrem, lui, opte pour Antioche. Des exégètes concilient ces deux opinions en avançant que la rédaction se serait étendue sur une longue période, au cours de laquelle l’auteur aurait séjourné dans ces deux villes. Cet évangile est cité dès la première moitié du IIe siècle; les auteurs, selon leurs tendances, situent sa rédaction entre les années 60 et 100.
Les exégètes s’évertuent à trouver la clé selon laquelle Jean organise la mise en oeuvre de sa documentation: les uns découvrent dans les douze premiers chapitres de Jean 7 sections de 7 périodes divisées à leur tour en 7 ou 14 parties; d’autres répartissent le texte autour des six fêtes liturgiques dont il est fait mention (2,13; 3,1; 6,4; 7,2; 10,22; 11,55).
Quelques thèmes fondamentaux caractérisent l’évangile de Jean et se retrouvent tout au long de son oeuvre:
Iéshoua‘ le messie est le logos, le mot grec traduisant l’hébreu dabar ou parole de IHVH-Adonaï.
Le messie est source de lumière. Jean revient sur le thème initial des premières lignes de la Genèse où la lumière, première des créatures d’Elohîms, est citée cinq fois. Source de lumière, Iéshoua‘ la rend à un aveugle (ch. 9).
Iéshoua‘ est le témoin et la route qui mènent à la parfaite adhérence à IHVH-Adonaï et à sa Tora. Ce thème est l’un des plus constants de l’annonce.
Iéshoua‘ est la source de la vérité.
Plutôt qu’une composition en parties nettement distinctes, Jean semble avoir adopté une composition « symphonique », comparable à celle du Cantique des Cantiques. Déconcertés par ce type de composition pourtant bien conforme au génie oriental, des exégètes s’efforcent de recomposer l’évangile de Jean en le pliant aux exigences d’une logique occidentale et moderne. Là où ces exégètes voient une « dislocation » du texte, due à l’intervention de sources distinctes, ne vaut-il pas mieux déceler le talent d’un auteur dont la composition demeure aujourd’hui aussi neuve qu’elle l’était voilà vingt siècles ?
Le génie de Jean consiste justement à employer le grec pour exprimer le mystère d’une vision hébraïque. Il y réussit en créant une langue nouvelle, sorte d’hébreu-grec où le ciel hébraïque se reflète dans son miroir hellénique.
C’est l’oeuvre d’un fils d’Israël versé dans les lettres hébraïques aussi bien qu’araméennes et qui n’entend rien cacher de ses racines au profit de je ne sais quel conformisme littéraire. Il lui suffit d’être lui-même; et cela étant, il n’hésite pas devant l’emploi de paratextes, d’inclusions, de chiasmes, de parallélismes, caractéristiques de l’expression hébraïque. Il reproduit dans son texte des mots hébreux ou araméens, accompagnés de leur traduction. Il accumule les sémitismes par le redoublement des verbes. Il donne à certains verbes grecs le sens que leur équivalent a en hébreu; « voir » veut dire ainsi « éprouver » ou « jouir »; « répondre » a le sens du verbe ‘ana, qui signifie en hébreu « prendre la parole »; à son entrée et à sa sortie est la forme concrète que l’Hébreu emploie pour signifier le mouvement de l’homme, ses allées et venues. Jean donne au verbe peripateïn le sens de halakh, aller, « marcher », le mot « main » garde pour lui ses significations hébraïques de « puissance »; jeter au coeur signifie dans son grec particulier « inspirer ».
L’existence d’un original hébreu ou araméen n’est pas démontrée. Ce serait d’ailleurs une erreur d’opposer de manière tranchée l’hébreu et l’araméen parlés par les contemporains de Iéshoua‘. Le second est abondamment mêlé d’hébraïsmes que l’on retrouve dans son vocabulaire, sa syntaxe, sa morphologie. En fait les deux langues sont devenues, aux premiers siècles de l’ère chrétienne, des soeurs jumelles.
Mais même quand ils s’expriment ou écrivent en araméen, les Hébreux pensent dans la langue de la Bible, c’est-à-dire en hébreu. Le substrat linguistique de Jean est essentiellement l’hébreu, qu’il ait existé ou non un document préalablement écrit en cette langue. Cette réflexion est valable, à des degrés variables, pour tous les livres du Nouveau Testament.
Cela nous amène à un deuxième trait, également valable pour l’ensemble des livres de la Bible: il est artificiel de distinguer abruptement entre tradition orale et tradition écrite. Toute oeuvre, avant d’être couchée sur le papier, dans telle ou telle langue, est d’abord gravée dans la pensée de l’homme. Un livre de la nature du quatrième évangile, au-delà du grec, de l’araméen ou de l’hébreu, semble émaner des sources du silence, là où le verbe se révèle en tant que logos, parole vivante. Et c’est à partir d’une contemplation silencieuse qu’il faut lire, comprendre, commenter et, éventuellement, traduire l’oeuvre de Jean.
L’univers des Hébreux est jalonné de « signes », otot, qui sont autant d’attestations de la volonté de IHVH-Adonaï. Ainsi en est-il de l’évangile de Jean, où Iéshoua‘ change l’eau en vin, sauve un enfant de la mort, guérit un homme paralysé depuis trente-huit ans, nourrit cinq mille hommes avec cinq pains et deux poissons, guérit un aveugle-né, ressuscite d’entre les morts Èl‘azar de Béit-Hananyah. Ces signes majeurs soulignent les axes profonds de la théologie de Jean et annoncent le signe ultime et décisif: la résurrection du crucifié.
La puissance d’expression de Jean se manifeste dans cette marche en avant d’un homme que rien ne peut arrêter, pas même l’horreur de la crucifixion; en lui, il voit le mashiah bèn Elohîms, le sauveur d’Israël et de l’humanité, le vainqueur du Prince de ce monde, le triomphateur de la mort.
Par rapport aux évangiles synoptiques, Jean remplace le thème fondamental de la prédication de Iéshoua‘, l’annonce du Royaume (ce mot n’apparaît chez lui qu’en 3,3 et 5 et 18,36), par celui de la vie éternelle, conçue comme un bien eschatologique, divin, mais qu’il est possible de posséder dès maintenant.
Jean donne des dimensions nouvelles à l’eschatologie. Il n’inclut pas dans son évangile des passages apocalyptiques et ne fait pas mention de la venue du Fils de l’homme sur des nuées, pour son ultime triomphe lors des assises du Jugement dernier. Plus sobre que les synoptiques, il actualise partiellement la gloire de Iéshoua‘, son salut, son jugement. Si bien que les passages sur la résurrection corporelle à la fin des temps, que les pharisiens enseignaient, sont considérés par certains auteurs (mais peut-être à tort) comme des additions adventices. Jean croit en fait au progrès de l’histoire qui a trouvé son sens depuis la venue, la mort et la résurrection du messie. Pour lui, l’histoire de Iéshoua‘ annonce la fin de l’histoire du monde; le messie a vaincu le monde et refoulé dans les ténèbres extérieures le prince de ce monde. Sa mission consiste à découvrir aux hommes les trésors ineffables de la vie, de l’amour, de la paix de IHVH-Adonaï Elohîms.
Dans ce sens, Jean souligne, davantage peut-être que ses devanciers, le mystère de la personne de Iéshoua‘, de sa transcendance et de sa préexistence. Ainsi comprend-il la passion et le supplice du crucifié comme le début de sa glorification.
Toute lecture de Jean doit donc tenir compte du caractère sacramentaire et, à certains égards, symbolique de son livre. Son symbolisme, inhérent à la pensée hébraïque, s’enracine cependant dans les faits dont il souligne la signification théologique et sotériologique. Davantage que dans le syncrétisme hellénistique ou dans la gnose orientale, Jean puise son inspiration dans le fond traditionnel de la pensée d’Israël, à une heure où l’espérance messianique apparaît comme l’unique recours contre l’abîme de déréliction où Rome plonge Jérusalem. Ainsi le mysticisme johannique a ses racines non seulement dans les Psaumes et les prophètes, mais dans les préoccupations immédiates des Hébreux, à l’heure de leurs plus grandes épreuves.
On peut justement penser que ni dans la Bible ni dans la littérature universelle, il n’existe de livre comparable au quatrième évangile. Il confirme en la complétant l’unité profonde de la Bible et de son ultime partie, le Nouveau Testament, aux jaillissements des feux du génie créateur d’Israël, confronté à l’épreuve de la destruction de sa patrie et à l’heure de son exil. Jean voit dans l’incarnation du messie la réponse donnée par IHVH-Adonaï Elohîms à un monde aux abois pour le sauver du néant, en communiquant aux hommes les mystérieux bienfaits de la vie divine.
Chapitre 1.
Entête
1. Entête, lui, le logos et le logos, lui, pour Elohîms,
et le logos, lui, Elohîms.
2. Lui entête pour Elohîms.
3. Tout devient par lui; hors de lui, rien de ce qui advient ne devient.
4. En lui la vie la vie la lumière des hommes.
5. La lumière luit dans la ténèbre, et la ténèbre ne l’a pas saisie.
6. Et c’est un homme, un envoyé d’Elohîms. Son nom, Iohanân.
7. Il vient pour un témoignage, pour témoigner de la lumière,
afin que tous adhèrent par lui.
8. Il n’était pas la lumière, mais celui qui témoigne pour la lumière.
9. La lumière, la vraie, qui éclaire tout homme venant dans l’univers,
10. lui, dans l’univers, et l’univers est engendré par lui
et l’univers ne l’a pas connu.
11. Il est venu chez lui, mais les siens ne l’ont pas accueilli.
12. À tous ceux qui le reçoivent, il a donné le pouvoir
de devenir enfants d’Elohîms, à ceux qui adhèrent à son nom,
13. nés eux non du sang, non de vouloir de chair,
non de vouloir d’homme, mais d’Elohîms.
14. Le logos est devenu chair. Il a planté sa tente parmi nous.
Nous avons contemplé sa gloire, gloire comme celle d’un fils unique
auprès du père, plein de chérissement et de vérité.
15. Iohanân témoigne de lui. Il crie et dit: « C’est de lui que j’ai dit:
Après moi venu, devant moi devenu, parce qu’antérieur à moi, il est ! »
16. Oui, de sa plénitude nous recevons tous, chérissement après chérissement.
17. La tora a été donnée par Moshè;
le chérissement et la vérité sont advenus par Iéshoua‘ le messie.
18. Elohîms, personne ne l’a jamais vu;
l’unique Elohîms dans le sein du père, lui, entraîne.
Témoignage de Iohanân
19. Et c’est ceci le témoignage de Iohanân, quand les Iehoudîm envoient
de Ieroushalaîm des desservants et des lévites le questionner:
« Toi, qui es-tu ? »
20. Lui-même déclare, ne nie pas, et déclare:
« Moi, je ne suis pas le messie. »
21. Ils le questionnent: « Qui es-tu donc ? Élyahou ? »
Il dit: « Je ne le suis pas. »
« Es-tu l’inspiré ? » Il répond: « Non. »
22. Ils lui disent donc: « Qui es-tu, pour que nous donnions réponse
à ceux qui nous ont envoyés ? Que dis-tu de toi-même ? »
23. Il dit: « Moi ? La voix d’un crieur dans le désert !
Frayez la route de IHVH-Adonaï, comme l’a dit Iesha‘yahou l’inspiré. »
24. Mais les envoyés des Peroushîm
25. le questionnent et lui disent: « Pourquoi immerges-tu donc,
si tu n’es pas le messie, ni Élyahou, ni un inspiré ? »
26. Iohanân leur répond et dit: « Moi, j’immerge dans l’eau.
27. Parmi vous se tient celui que vous ne connaissez pas.
Il vient après moi
et je ne vaux pas pour délier la lanière de sa sandale. »
28. Cela survient à Béit-Hananyah au-delà du Iardèn,
là où Iohanân immergeait.
29. Le lendemain, il regarde Iéshoua‘ venant à lui et dit:
« Voici l’agneau d’Elohîms qui enlève la faute de l’univers.
30. Le voici, celui dont moi j’ai dit: ‹ Après moi vient un homme,
devant moi devenu, parce que, antérieur à moi, il est. ›
31. Et moi, je ne pénétrais pas qui il était.
Mais pour qu’il soit manifesté à Israël,
pour cela je suis venu, moi, immerger dans l’eau. »
32. Iohanân témoigne et dit: « J’ai contemplé le souffle descendre
hors du ciel comme une palombe, et demeurer sur lui.
33. Et moi, je ne pénétrais pas qui il était.
Mais celui qui m’a envoyé immerger dans l’eau, celui-là m’a dit:
‹ Celui sur qui tu verras le souffle descendre et demeurer sur lui,
c’est lui, il immergera dans le souffle sacré. ›
34. Et moi, je l’ai vu, j’en témoigne, oui, c’est lui Bèn Elohîms.
35. Le lendemain, Iohanân de nouveau se tient là avec deux de ses adeptes.
36. Il fixe son regard sur Iéshoua‘ qui marche. Il dit:
« Voici l’agneau d’Elohîms. »
Deux adeptes
37. Ses deux adeptes l’entendent parler; ils suivent Iéshoua‘.
38. Iéshoua‘ se tourne et les voit suivre.
Il leur dit: « Que cherchez-vous ? » Ils lui disent:
« Rabbi ce qui se traduit par ‹ Enseigneur › , où demeures-tu ? »
39. Il leur dit: « Venez et voyez. » Ils viennent et voient où il demeure.
Ils demeurent avec lui, ce jour-là. C’était vers la dixième heure.
40. C’est Andreas, le frère de Shim‘ôn-Petros,
l’un des deux qui avaient entendu Iohanân et qui l’avaient suivi.
41. Celui-là trouve en premier son propre frère Shim‘ôn, il lui dit:
« Nous avons trouvé le mashiah », ce qui se traduit par « Christos. »
42. Il le conduit à Iéshoua‘. Le fixant, Iéshoua‘ dit:
« Toi, tu es Shim‘ôn bèn Iohanân; tu seras crié Kèpha »;
ce qui se traduit par « Petros ».
43. Et c’est le lendemain. Il veut sortir vers la Galil.
Iéshoua‘ trouve Philippos et lui dit: « Suis-moi ! »
44. Philippos était de Béit-Saïda, la ville d’Andreas et de Petros.
45. Philippos trouve Netanél et lui dit:
« Celui dont il est écrit, par Moshè dans la tora, et par les inspirés,
nous l’avons trouvé, c’est Iéshoua‘ bèn Iosseph, de Nasèrèt. »
46. Netanél lui dit: « De Nasèrèt, rien de bon peut-il sortir ? »
Philippos lui dit: « Viens et vois. »
47. Iéshoua‘ voit Netanél venir à sa rencontre et dit de lui:
« Voici vraiment un fils d’Israël en qui n’est pas de fraude ! »
48. Netanél lui dit: « D’où me connais-tu ? »
Iéshoua‘ répond et lui dit: « Avant que Philippos ne t’appelle,
quand tu étais sous le figuier, je te voyais. »
49. Netanél lui répond et dit:
« Rabbi, tu es Bèn Elohîms, toi, tu es le roi d’Israël ! »
50. Iéshoua‘ répond et lui dit: « Parce que je t’ai dit que je t’avais vu
sous le figuier, tu adhères. Tu verras plus que cela ! »
51. Il lui dit: « Amén, amén, je vous dis,
désormais vous verrez s’ouvrir le ciel
et les messagers d’Elohîms monter et descendre sur le fils de l’homme. »
Chapitre 2.
Une noce à Qana
1. Le troisième jour, c’est une noce à Qana de Galil.
La mère de Iéshoua‘ est là.
2. Iéshoua‘ est aussi invité à la noce avec ses adeptes.
3. Le vin est épuisé.
La mère de Iéshoua‘ lui dit: « Ils n’ont plus de vin. »
4. Iéshoua‘ lui dit: « Qu’en est-il pour moi et pour toi, femme ?
Mon heure n’est pas encore venue. »
5. Sa mère dit aux serviteurs: « Ce qu’il vous dira, faites-le. »
6. Des jarres de pierre sont là, six,
prêtes pour la purification des Iehoudîm;
chacune contient deux ou trois mesures.
7. Iéshoua‘ leur dit: « Remplissez les jarres d’eau. »
Ils les remplissent jusqu’au bord.
8. Il dit: « Puisez maintenant, et portez-le au maître de la fête. »
Et ils le portent.
9. Le maître de la fête goûte l’eau devenue vin et ne sait d’où il vient.
Mais les serviteurs le savent, eux qui avaient puisé de l’eau.
Le maître de la fête appelle l’époux
10. et lui dit: « Tout homme sert d’abord le bon vin,
puis, quand ils sont émoustillés, le moins bon.
Toi, tu as gardé le beau vin jusqu’à présent. »
11. Cela, il l’a fait, entête des signes, Iéshoua‘, à Qana de Galil.
Il manifeste sa gloire et ses adeptes adhèrent à lui.
12. Après quoi, il descend à Kephar-Nahoum, lui, sa mère, ses frères,
ses adeptes. Ils restent là quelques jours.
Les vendeurs du Temple
13. Pèssah des Iehoudîm est proche. Iéshoua‘ monte à Ieroushalaîm.
14. Il trouve au sanctuaire les vendeurs de bovins, d’ovins, de palombes
et les changeurs de monnaie, assis là.
15. Il fait un fouet avec des cordes
et les jette tous hors du sanctuaire, avec les ovins et les bovins.
Il éparpille la monnaie des changeurs et renverse leurs tables.
16. Il dit aux vendeurs de palombes: « Enlevez cela d’ici !
Ne faites pas de la maison de mon père une maison de commerce ! »
17. Ses adeptes se souviennent qu’il est écrit:
« Le zèle de ta maison me dévore. »
18. Les Iehoudîm répondent et lui disent:
« Quel signe nous montres-tu pour faire cela ? »
19. Iéshoua‘ répond et leur dit:
« Détruisez ce temple et, en trois jours, je le réveillerai. »
20. Les Iehoudîm disent alors: « En quarante-six ans ce temple a été bâti;
et toi, tu le réveillerais en trois jours ! »
21. Mais il parlait du temple de son corps.
22. Donc, quand il eut été réveillé d’entre les morts,
ses adeptes se souvinrent qu’il leur avait dit cela.
Ils adhèrent à l’écrit et à la parole dite par Iéshoua‘.
23. Quand il est à Ieroushalaîm, pendant le Pèssah, pendant la fête,
beaucoup adhèrent à son nom, en contemplant les signes qu’il faisait.
24. Mais lui, Iéshoua‘, n’adhère pas à eux, parce qu’il les connaît tous,
25. et qu’il n’a nul besoin que quiconque porte témoignage sur l’homme.
Oui, lui sait ce qui est en l’homme.
Chapitre 3.
Naqdimôn
1. Il est un homme parmi les Peroushîm du nom de Naqdimôn,
un chef des Iehoudîm.
2. Il vient vers lui de nuit et lui dit:
« Rabbi, nous savons que, d’Elohîms, tu es venu en enseigneur.
Non, nul ne peut accomplir ces signes que tu fais
si Elohîms n’est pas avec lui. »
3. Iéshoua‘ répond et lui dit: « Amén, amén, je te dis,
nul, s’il ne naît d’en haut, ne peut voir le royaume d’Elohîms. »
4. Naqdimôn lui dit: « Comment un homme peut-il naître s’il est vieux ?
Peut-il une deuxième fois entrer dans le ventre de sa mère et naître ? »
5. Iéshoua‘ répond: « Amén, amén, je te dis,
nul, s’il ne naît d’eau et de souffle,
ne peut entrer au royaume d’Elohîms.
6. Ce qui naît de la chair est chair;
ce qui naît du souffle est souffle.
7. Ne t’étonne pas que je te dise: vous devez naître d’en haut.
8. Il souffle où il veut, le souffle, et tu entends sa voix.
Mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va;
ainsi de tout natif du souffle. »
9. Naqdimôn répond et lui dit: « Comment cela peut-il advenir ? »
10. Iéshoua‘ lui répond et dit:
« Tu es un enseigneur en Israël et tu ne le sais pas !
11. Amén, amén, je te dis, ce que nous savons, nous le disons;
ce que nous voyons, nous en témoignons;
mais vous n’acceptez pas notre témoignage.
12. Si je vous parle au sujet de la terre, vous n’adhérez pas.
Comment adhéreriez-vous si je vous parlais des ciels ?
13. Nul n’est monté au ciel,
sinon celui qui est descendu du ciel, le fils de l’homme.
14. Et comme Moshè a élevé le serpent au désert,
ainsi doit-il être élevé, le fils de l’homme,
15. pour que tout homme adhérant à lui ait la vie en pérennité. »
16. Oui, Elohîms aime tellement l’univers qu’il a donné son fils unique,
afin que tout homme qui adhère à lui ne périsse pas,
mais ait la vie en pérennité.
17. Non, Elohîms n’a pas envoyé le fils dans l’univers pour juger l’univers,
mais pour que l’univers soit sauvé par lui.
18. Qui adhère à lui n’est pas jugé; mais qui n’adhère pas à lui est déjà jugé,
parce qu’il n’a pas adhéré au nom du fils unique d’Elohîms.
19. Et voici le jugement: la lumière est venue dans l’univers;
les hommes ont mieux aimé la ténèbre que la lumière.
Oui, leurs oeuvres étaient criminelles.
20. Oui, tout fauteur de mal hait la lumière; il ne vient pas à la lumière,
de peur que ses oeuvres ne soient réprouvées.
21. Mais l’artisan de vérité vient à la lumière
pour qu’il soit manifeste que ses oeuvres sont faites en Elohîms.
Iohanân à ‘Einôn
22. Après cela, Iéshoua‘ vient avec ses adeptes en terre de Iehouda.
Il séjourne là avec eux et il immerge.
23. Iohanân aussi immerge à ‘Éinôn, près de Shalèm:
il y a là beaucoup d’eaux. Ils y viennent pour se faire immerger.
24. Iohanân n’avait pas encore été jeté en prison.
25. Une discussion survient donc entre les adeptes de Iohanân et un Iehoudi
à propos de la purification.
26. Ils viennent à Iohanân et lui disent:
« Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Iardèn,
celui pour qui tu as témoigné,
le voilà qui immerge et tous viennent à lui. »
27. Iohanân répond et dit: « Un homme ne peut rien prendre
de ce qui ne lui a pas été donné par le ciel.
28. Et vous, vous êtes témoins que j’ai dit:
‹ Je ne suis pas le messie, mais je suis envoyé devant lui. ›
29. Celui qui a l’épouse, c’est l’époux. Mais l’ami de l’époux,
qui est là et l’entend, se chérit de chérissement à la voix de l’époux.
Voici, ce chérissement est mien en plénitude.
30. Il doit croître, et moi diminuer. »
31. Qui vient d’en haut est au-dessus de tout.
Qui est de la terre est de la terre, et de la terre il parle.
32. Qui vient du ciel est au-dessus de tout;
il témoigne de ce qu’il a vu et entendu,
et nul ne reçoit son témoignage.
33. Qui reçoit son témoignage scelle de son sceau qu’Elohîms est vérité.
34. Oui, celui qu’Elohîms envoie parle les dires d’Elohîms;
oui, sans mesure, il donne le souffle.
35. Le père aime le fils, il a tout donné en sa main.
36. Qui adhère au fils a la vie en pérennité.
Qui refuse d’adhérer au fils ne voit pas la vie,
mais la brûlure d’Elohîms demeure sur lui.
Chapitre 4.
Une femme, une Shomronit
1. L’Adôn sait donc que les Peroushîm ont entendu:
« Iéshoua‘ attire et immerge plus d’adeptes que Iohanân »
2. bien qu’à vrai dire Iéshoua‘ n’immerge pas de lui-même,
mais par ses adeptes.
3. Il laisse la terre de Iehouda et s’en va de nouveau en Galil.
4. Il doit traverser le Shomrôn.
5. Il vient donc dans une ville de Shomrôn dite Soukhar,
voisine du domaine que Ia‘acob avait donné à son fils Iosseph.
6. Là se trouve la source de Ia‘acob.
Iéshoua‘, donc, est fatigué de la route.
Il s’assoit à la source; c’est environ la sixième heure.
7. Vient une femme, une Shomronit, pour puiser de l’eau.
Iéshoua‘ lui dit: « Donne-moi à boire. »
8. Oui, ses adeptes étaient allés dans la ville acheter de la nourriture.
9. La femme, la Shomronit, lui dit: « Comment, toi qui es un Iehoudi,
tu me demandes à boire, à moi qui suis une femme, une Shomronit ? »
Car les Iehoudîm ne se mêlent pas aux Shomronîm.
10. Iéshoua‘ répond et lui dit: « Si tu connaissais le don d’Elohîms,
et qui est celui qui te dit: ‹ Donne-moi à boire ›,
toi, tu lui aurais demandé et il t’aurait donné de l’eau vive. »
11. Elle lui dit: « Adôn, tu n’as pas de seau et le puits est profond.
D’où aurais-tu donc l’eau vive ?
12. Es-tu plus grand que notre père Ia‘acob qui nous a donné ce puits
et en a bu lui-même avec ses fils et ses troupeaux ? »
13. Iéshoua‘ répond et lui dit: « Qui boit cette eau a soif à nouveau.
14. Mais qui boit cette eau que moi je lui donne
n’a plus soif en pérennité, car l’eau que je lui donne
devient en lui source d’eau jaillissante pour la vie en pérennité. »
15. La femme lui dit: « Adôn, donne-moi cette eau,
pour que je n’aie pas soif et ne me déplace pas pour puiser là. »
16. Il lui dit: « Va, appelle ton mari et viens ici ! »
17. La femme répond et dit: « Je n’ai pas de mari. »
Il lui dit: « Tu dis fort bien: ‹ Je n’ai pas de mari. ›
18. Oui, tu as eu cinq maris et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari.
Ainsi, tu dis vrai ! »
19. La femme lui dit: « Adôn, je vois que tu es un inspiré, toi !
20. Nos pères se prosternaient sur cette montagne, mais vous, vous dites:
‹ Le lieu où il faut se prosterner, c’est Ieroushalaîm ! › »
21. Iéshoua‘ lui dit: « Crois-moi, femme !
L’heure vient où ni sur cette montagne ni à Ieroushalaîm
vous ne vous prosternerez plus devant le père.
22. Vous, vous vous prosternez devant ce que vous ne connaissez pas.
Nous, nous nous prosternons devant ce que nous connaissons,
parce que le salut vient des Iehoudîm.
23. Mais l’heure vient, c’est maintenant, où ceux qui se prosternent en vérité
se prosterneront devant le père dans le souffle et la vérité.
Oui, le père cherche ceux qui se prosternent ainsi.
24. Elohîms est souffle: ceux qui se prosternent devant lui
doivent se prosterner dans le souffle et la vérité. »
25. La femme lui dit:
« Je sais que le Mashiah vient, celui qui est crié Christos.
Quand celui-là viendra, il nous annoncera tout. »
26. Iéshoua‘ lui dit: « Moi, je suis, moi qui te parle. »
27. Et là-dessus surviennent ses adeptes.
Ils s’étonnent qu’il parle à une femme.
Pourtant aucun ne dit: « Que cherches-tu ? »
ou « Pourquoi lui parles-tu ? »
28. La femme laisse donc sa cruche, va en ville et dit aux hommes:
29. « Venez, voyez un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait.
N’est-il pas le Mashiah ? »
30. Ils sortent de la ville et viennent à lui.
31. Entre-temps, ses adeptes le prient et disent: « Rabbi, mange ! »
32. Mais il leur dit: « J’ai à manger un aliment que vous ne connaissez pas. »
33. Les adeptes se disent donc l’un à l’autre:
« Quelqu’un lui a-t-il apporté à manger ? »
34. Iéshoua‘ leur dit: « Ma nourriture est de faire le vouloir
de qui m’a envoyé, et de parfaire son oeuvre.
35. Ne dites-vous pas, vous: ‹ Encore quatre mois et la moisson viendra › ?
Voici, je vous dis, levez les yeux et contemplez:
les campagnes blanchissent déjà pour la moisson.
36. Le moissonneur prend son salaire,
et rassemble la récolte pour la vie en pérennité,
afin qu’ils se chérissent ensemble, le semeur et le moissonneur.
37. Ainsi la parole est vraie:
‹ Autre est le semeur, autre le moissonneur. ›
38. Moi, je vous envoie moissonner là où vous n’avez pas labouré.
D’autres ont labouré et vous êtes entrés dans leur labour. »
39. De nombreux Shomronîm de cette ville-là adhèrent à lui sur la parole
de la femme qui témoigne: « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
40. Quand les Shomronîm viennent à lui,
ils le prient de demeurer avec eux; il demeure là deux jours,
41. et beaucoup plus adhèrent à sa parole.
42. Ils disent à la femme:
« Désormais, ce n’est plus sur tes dires que nous adhérons.
Oui, nous avons nous-mêmes entendu
et nous savons qu’en vérité c’est lui le sauveur de l’univers. »
Ton fils vit !
43. « Après les deux jours, il sort de là en Galil,
44. bien que Iéshoua‘ lui-même ait témoigné
qu’un inspiré est sans honneur dans sa patrie.
45. Quand il vient en Galil, les Galiléens l’accueillent,
ayant vu tout ce qu’il avait fait à Ieroushalaîm durant la fête.
Oui, eux aussi étaient venus à la fête.
46. Il vient donc encore une fois à Qana de Galil,
là où il avait fait l’eau en vin.
Un fonctionnaire royal avait son fils malade à Kephar-Nahoum.
47. Quand il entend que Iéshoua‘ est venu de Iehouda en Galil,
il va vers lui et le prie de descendre rétablir son fils:
oui, il allait mourir.
48. Iéshoua‘ lui dit alors:
« Si vous ne voyez pas des signes et des prodiges,
vous n’adhérez pas ! »
49. Le fonctionnaire royal lui dit:
« Adôn, viens, avant que ne meure mon petit ! »
50. Iéshoua‘ lui dit: « Va, ton fils vit ! »
L’homme adhère à la parole que Iéshoua‘ lui a dite et il va.
51. Comme il descend déjà, ses serviteurs le rencontrent
et lui disent que son enfant vit.
52. Il s’enquiert de l’heure à laquelle il s’était senti mieux.
Ils lui disent: « Hier, à la septième heure, la fièvre l’a laissé. »
53. Et le père reconnaît l’heure
où Iéshoua‘ lui avait dit: « Ton fils vit. »
Il adhère, lui, et toute sa maison.
54. Cela, de nouveau, est un deuxième signe que fait Iéshoua‘
en venant de Iehouda en Galil.
Chapitre 5.
À la piscine de Béit-Hasda
1. Après cela, c’est une fête des Iehoudîm. Iéshoua‘ monte à Ieroushalaîm.
2. Il existe maintenant à Ieroushalaîm, près de la Probatique,
la piscine surnommée en hébreu Béit-Hasda, ayant cinq portiques.
3. Dans ceux-là gît une multitude d’infirmes,
aveugles, boiteux, paralysés.
4. Oui, le messager de IHVH-Adonaï descend par moments dans la piscine,
et l’eau bouillonne.
Le premier à y descendre, après le bouillonnement de l’eau,
est guéri, quelle que soit la maladie dont il souffrait.
5. Un homme, infirme depuis trente-huit ans, est là.
6. Iéshoua‘ le voit étendu, il sait que le temps est déjà long.
Il lui dit: « Veux-tu être guéri ? »
7. L’infirme lui répond: « Adôn, je n’ai personne
pour me jeter dans la piscine au bouillonnement de l’eau.
Le temps d’y arriver, et un autre est descendu avant moi. »
8. « Iéshoua‘ lui dit: « Réveille-toi ! Prends ton grabat et marche ! »
9. À l’instant, l’homme est guéri; il prend son grabat et marche.
C’est un shabat, ce jour-là.
10. Des Iehoudîm disent donc à l’homme soigné: « C’est le shabat.
Il ne t’est pas permis de porter ton grabat. »
11. Il leur répond: « Celui qui m’a guéri m’a dit:
‹ Prends ton grabat et marche ›. »
12. Ils le questionnent: « Quel est l’homme qui t’a dit: ‹ Prends et marche › ? »
13. Mais, rétabli, il ne sait pas qui c’était.
Oui, Iéshoua‘ s’était esquivé dans la foule qui était en ce lieu.
14. Après cela, Iéshoua‘ le trouve dans le sanctuaire et lui dit:
« Vois, tu es guéri. Ne faute plus, pour qu’il ne t’arrive rien de pire. »
15. L’homme s’en va dire aux Iehoudîm que c’est Iéshoua‘ qui l’a guéri.
16. C’est pourquoi des Iehoudîm poursuivent Iéshoua‘,
parce qu’il a fait cela un shabat.
17. Mais Iéshoua‘ leur répond:
« Mon père jusqu’à maintenant travaille, et moi je travaille. »
18. C’est pourquoi des Iehoudîm cherchent d’autant plus à le tuer,
non seulement parce qu’il refuse le shabat,
mais dit encore qu’Elohîms est son propre père,
s’égalant lui-même à Elohîms.
Le fils et le père
19. Iéshoua‘ répond et leur dit: « Amén, amén, je vous dis,
le fils ne peut rien faire de lui-même,
sauf ce qu’il voit faire par le père.
Oui, quoi qu’il fasse, le fils aussi le fait de même.
20. Oui, le père aime le fils et lui montre tout ce qu’il fait.
Il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-là,
pour que vous vous émerveilliez.
21. Oui, comme le père réveille les morts et les fait vivre,
ainsi le fils fait vivre aussi ceux qu’il veut.
22. Car le père ne juge personne, mais a donné tout le jugement au fils,
23. pour que tous glorifient le fils comme ils glorifient le père.
Qui ne glorifie pas le fils
ne glorifie pas non plus le père qui l’a envoyé.
24. Amén, amén, je vous dis, qui entend ma parole
et adhère à celui qui m’a envoyé a la vie en pérennité.
Il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
25. Amén, amén, je vous dis, l’heure vient, c’est maintenant
où les morts entendront la voix du fils d’Elohîms,
et ceux qui l’entendront vivront.
26. Oui, comme le père a la vie en lui-même,
ainsi donne-t-il au fils d’avoir la vie en lui-même.
27. Il lui donne la puissance de faire le jugement,
parce qu’il est fils d’homme.
28. Ne vous étonnez pas de cela:
l’heure vient, où tous ceux des sépulcres entendront sa voix.
29. Ils sortiront, les faiseurs de bien pour un relèvement de vie,
et les fauteurs de mal pour un relèvement de condamnation.
30. Je ne peux rien faire de moi-même.
D’après ce que j’entends, je juge, et mon jugement, le mien, est juste,
parce que je ne cherche pas mon vouloir,
mais le vouloir de celui qui m’a envoyé.
31. Si je témoigne pour moi-même, mon témoignage n’est pas vrai.
32. C’est un autre qui témoigne pour moi, et, je le sais,
le témoignage dont il témoigne pour moi est vrai.
33. Vous avez envoyé à Iohanân et il a témoigné de la vérité.
34. Moi, je ne reçois pas le témoignage d’un homme,
mais je dis cela pour que vous soyez sauvés.
35. Lui, c’était la lampe qui brûle et brille.
Vous avez voulu vous-mêmes exulter une heure en sa lumière.
36. Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Iohanân;
oui, les oeuvres que le père m’a donné d’accomplir,
ces oeuvres que je fais témoignent pour moi que le père m’a envoyé.
37. Le père qui m’a envoyé, lui-même a témoigné pour moi;
mais vous n’avez jamais entendu sa voix,
vous n’avez jamais vu son apparence.
38. Sa parole, vous ne l’avez pas qui demeure en vous,
parce que vous n’adhérez pas à celui qu’il a envoyé.
39. Vous scrutez les Écrits, parce que vous, vous croyez avoir par eux
la vie en pérennité, mais eux-mêmes témoignent pour moi.
40. Or, vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie.
41. Je ne reçois pas la gloire des hommes.
42. Mais je vous connais: l’amour d’Elohîms, vous ne l’avez pas en vous.
43. Moi, je viens au nom de mon père, et vous ne me recevez pas.
Qu’un autre vienne en son propre nom et vous le recevrez !
44. Comment pourriez-vous adhérer,
vous qui tenez votre gloire les uns des autres,
et qui ne cherchez pas la gloire qui vient d’Elohîms, l’unique ?
45. Ne croyez pas que je vous accuserai en face de mon père.
Votre accusateur, c’est Moshè, en qui vous espérez.
46. Oui, si vous adhériez à Moshè, vous adhéreriez à moi aussi:
oui, c’est de moi qu’il a écrit.
47. Mais si vous n’adhérez pas à ses écrits,
comment adhérerez-vous à mes paroles ? »
Chapitre 6.
Cinq pains, deux poissons
1. Après quoi, Iéshoua‘ va de l’autre côté de la mer de Galil, de Tiberias.
2. Une foule nombreuse le suit
parce qu’ils avaient vu les signes qu’il avait faits sur des malades.
3. Iéshoua‘ monte sur la montagne et s’assoit là avec ses adeptes.
4. Pèssah, la fête des Iehoudîm, approche.
5. Iéshoua‘ donc lève les yeux
et contemple une foule nombreuse à lui venue.
Il dit à Philippos:
« D’où achèterons-nous du pain pour qu’ils mangent ? »
6. Il dit cela pour l’éprouver, car il sait ce qu’il va faire.
7. Philippos lui répond:
« Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas
pour que chacun reçoive un petit peu ! »
8. Un de ses adeptes, Andreas, le frère de Shim‘ôn-Petros, lui dit:
9. « Il y a ici un petiot qui a cinq pains d’orge et deux poissons.
Mais cela, qu’est-ce pour tant de monde ? »
10. Iéshoua‘ dit: « Faites s’étendre les gens. »
Il y a beaucoup d’herbe en ce lieu.
Les hommes s’étendent donc, au nombre d’environ cinq mille.
11. Iéshoua‘ prend donc les pains, remercie
et les distribue aux convives, avec des poissons à volonté.
12. Quand ils sont pleins, il dit à ses adeptes:
« Rassemblez les parts en surplus, que rien ne se perde. »
13. Ils les rassemblent alors et remplissent douze couffins
des parts en surplus des cinq pains d’orge,
après qu’ils se sont repus.
14. Les hommes voient ce signe qu’il a fait. Ils disent:
« Celui-ci est vraiment l’inspiré qui vient dans l’univers. »
15. Iéshoua‘ cependant sait qu’ils doivent venir l’enlever pour le faire roi.
Il se retire encore une fois, sur la montagne, tout seul.
Sur la mer
16. Le soir venu, ses adeptes descendent à la mer.
17. Ils montent en bateau
pour aller de l’autre côté de la mer, à Kephar-Nahoum.
Les ténèbres sont déjà là, et Iéshoua‘ n’est pas encore venu vers eux.
18. Un grand vent souffle, la mer se soulève.
19. Ils ont ramé environs vingt-cinq ou trente stades,
quand ils voient Iéshoua‘ marcher sur la mer.
Il s’approche du bateau. Ils frémissent.
20. Mais il leur dit: « Moi, je suis, ne frémissez pas. »
21. Ils veulent le prendre dans le bateau.
À l’instant la barque est à terre, là où ils vont.
Le pain descendu du ciel
22. Le lendemain, la foule se tient de l’autre côté de la mer.
Elle voit qu’il n’y avait pas là de barque, sauf une.
Iéshoua‘ n’était pas entré dans la barque avec ses adeptes.
Ses adeptes seuls s’en étaient allés.
23. Mais des bateaux viennent de Tiberias, près du lieu
où ils avaient mangé le pain, l’Adôn ayant remercié.
24. Quand la foule voit que Iéshoua‘ n’est pas là, ni ses adeptes,
ils montent dans des barques; ils viennent à Kephar-Nahoum
pour chercher Iéshoua‘.
25. Ils le trouvent de l’autre côté de la mer et lui disent:
« Rabbi, depuis quand te trouves-tu là ? »
26. Iéshoua‘ répond et leur dit: « Amén, amén, je vous dis,
vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes,
mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés.
27. Travaillez, non pour l’aliment qui périt,
mais pour l’aliment qui demeure pour la vie en pérennité,
celui que le fils de l’homme vous donne.
Oui, celui-là, le père, Elohîms l’a marqué d’un sceau. »
28. Ils lui disent: « Que ferons-nous pour travailler au travail d’Elohîms ? »
29. Iéshoua‘ répond et leur dit:
« Voici le travail d’Elohîms: adhérez à celui qu’il a envoyé. »
30. Ils lui disent alors: « Quel signe fais-tu donc, toi,
pour que nous voyions et adhérions à toi ? Quel travail ?
31. Nos pères ont mangé la manne au désert, comme il est écrit:
‹ Il leur a donné à manger un pain du ciel ›. »
32. Iéshoua‘ leur dit: « Amén, amén, je vous dis,
ce n’est pas Moshè qui vous a donné le pain du ciel;
c’est mon père qui vous donne le pain du ciel, le vrai.
33. Oui, le pain d’Elohîms,
c’est celui qui descend du ciel et donne vie à l’univers. »
34. Ils lui disent donc: « Adôn, donne-nous toujours de ce pain. »
35. Iéshoua‘ leur dit: « Moi, je suis le pain de la vie.
Qui vient vers moi n’aura plus faim;
qui adhère à moi n’aura plus soif, jamais.
36. Mais je vous l’ai dit et vous m’avez vu, mais vous n’adhérez pas.
37. Tout ce que me donne le père viendra à moi;
je ne jette pas dehors celui qui vient à moi.
38. Je suis descendu du ciel, non pour faire mon vouloir,
mais le vouloir de celui qui m’a envoyé.
39. Tel est le vouloir de celui qui m’a envoyé
que je ne perde rien de ce qu’il m’a donné,
mais que je le relève au dernier jour.
40. Oui, tel est le vouloir de mon père
que tout homme contemplant le fils et adhérant à lui
ait la vie en pérennité.
Et moi, je le relèverai au dernier jour. »
41. Les Iehoudîm murmurent contre lui parce qu’il a dit:
« Je suis le pain qui est descendu du ciel. »
42. Ils disent: « Celui-là, n’est-il pas Iéshoua‘ bèn Iosseph ?
Nous connaissons son père et sa mère !
Comment dit-il maintenant: ‹ Je suis descendu du ciel › ? »
43. Iéshoua‘ répond et leur dit: « Ne murmurez pas entre vous !
44. Nul ne peut venir à moi si mon père qui m’a envoyé ne le tire.
Et moi, je le relèverai au dernier jour.
45. Il est écrit dans les inspirés: ‹ Ils seront tous enseignés par Elohîms. ›
Aussi, qui entend auprès du père et apprend vient à moi.
46. Non que personne ait vu le père, sinon celui qui est auprès d’Elohîms.
Celui-là a vu le père.
47. Amén, amén, je vous dis: Celui qui adhère a la vie en pérennité.
48. Je suis, moi, le pain de la vie.
49. Vos pères, au désert, ont mangé la manne et sont morts.
50. Voici le pain qui descend du ciel,
l’homme qui le mange ne meurt pas.
51. Moi, je suis le pain vivant venu du ciel.
Si quelqu’un mange de ce pain, il vit en pérennité.
Le pain que je donne, c’est ma chair, pour la vie de l’univers. »
52. Les Iehoudîm se disputent entre eux et disent:
« Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
53. Iéshoua‘ leur dit: « Amén, amén, je vous dis,
si vous ne mangez pas la chair du fils de l’homme
et si vous ne buvez pas son sang,
vous n’avez pas la vie en vous-mêmes.
54. Qui mâche ma chair et boit mon sang a la vie en pérennité;
et moi, je le relèverai au dernier jour.
55. Oui, ma chair est vrai aliment, mon sang est vrai breuvage.
56. Qui mâche ma chair, qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui.
57. Comme le père vivant m’a envoyé et comme je vis par le père,
ainsi, qui me mâche, celui-là aussi vivra par moi.
58. Tel est le pain descendu du ciel,
non pas comme ont mangé les pères, et ils sont morts.
Qui mâche ce pain vit en pérennité. »
59. Il dit ces paroles en enseignant dans une synagogue à Kephar-Nahoum.
60. En l’entendant, beaucoup de ses adeptes disent:
« Cette parole est dure ! Qui peut l’entendre ? »
61. Mais Iéshoua‘ sait en lui-même que ses adeptes murmurent contre cela.
Il leur dit: « Est-ce que cela vous fait trébucher ?
62. Et donc si vous voyez le fils de l’homme monter là où il était d’abord ?
63. C’est le souffle qui vivifie; la chair ne sert à rien.
Les mots que je vous ai dits sont souffle et vie.
64. Mais il en est quelques-uns parmi vous qui n’adhèrent pas. »
Oui, Iéshoua‘ sait dès l’entête quels sont ceux qui n’adhèrent pas
et qui est celui qui le livrera.
65. Il dit: « Voilà pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi
si cela ne lui a pas été donné par le père. »
66. Depuis lors, beaucoup de ses adeptes vont en arrière
et ne marchent plus avec lui.
67. Iéshoua‘ dit aux Douze: « Vous aussi, vous voulez partir ? »
68. Shim‘ôn-Petros lui répond: « Adôn, vers qui irions-nous ?
Les paroles de la vie en pérennité, tu les as.
69. Nous avons adhéré, nous savons que toi tu es le consacré à Elohîms. »
70. Iéshoua‘ leur répond:
« N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les Douze ?
Et l’un d’entre vous est un diable. »
71. Il le dit de Iehouda bèn Shim‘ôn, l’homme de Qériot,
qui allait le livrer, l’un des Douze.
Chapitre 7.
Soukot
1. Après cela, Iéshoua‘ marche en Galil.
Non, il ne veut pas marcher en Iehouda,
car les Iehoudîm cherchent à le mettre à mort.
2. La fête des Iehoudîm approche: Soukot.
3. Ses frères lui disent donc: « Pars et va en Iehouda,
pour que tes adeptes voient les travaux que tu fais.
4. Non, nul ne fait rien en secret s’il cherche la publicité.
Si tu fais tout cela, manifeste-toi toi-même à l’univers. »
5. Car même ses frères n’adhèrent pas à lui.
6. Iéshoua‘ leur dit: « Mon temps à moi n’est pas encore là;
votre temps à vous est toujours prêt.
7. L’univers ne peut vous haïr; mais moi, il me hait,
parce que je témoigne que ses travaux sont criminels.
8. Vous, montez à la fête; moi, je ne monterai pas à cette fête,
parce que mon temps n’est pas encore rempli. »
9. Il parle ainsi et demeure en Galil.
10. Mais quand ses frères sont montés à la fête, il y monte, lui aussi,
non pas ouvertement, mais en secret.
11. Les Iehoudîm le cherchent donc à la fête et disent:
« Où est-il, celui-là ? »
12. Et les murmures le concernant sont nombreux dans la foule.
Les uns disent: « Il est bon »; et les autres:
« Non, mais il égare la foule. »
13. Cependant, nul ne parle de lui librement, par crainte des Iehoudîm.
14. C’est déjà le milieu de la fête.
Iéshoua‘ monte au sanctuaire et il enseigne.
15. Les Iehoudîm s’étonnent et disent:
« Comment celui-ci peut-il connaître les lettres sans avoir été instruit ? »
16. Iéshoua‘ leur répond et dit:
« Mon enseignement n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé.
17. Qui veut faire son vouloir saura au sujet de l’enseignement
s’il est d’Elohîms ou si, moi, je parle de moi-même.
18. Qui parle de lui-même cherche sa propre gloire;
qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé,
celui-là est véridique; il n’est pas en lui d’iniquité.
19. Moshè ne vous a-t-il pas donné la tora ?
Mais nul parmi vous ne pratique la tora !
Pourquoi cherchez-vous à me tuer ? »
20. La foule répond: « Tu as un démon ! Qui cherche à te tuer ? »
21. Iéshoua‘ répond et leur dit:
« J’ai fait un seul travail, et vous êtes tous étonnés.
22. C’est pourquoi Moshè vous a donné la circoncision
non qu’elle soit de Moshè, mais des Pères ,
et, le shabat, vous circoncisez un homme.
23. Si l’homme reçoit la circoncision le shabat,
pour que la tora de Moshè ne soit pas détruite,
pourquoi bilez-vous contre moi quand je donne la santé
à un homme tout entier le shabat ?
24. Ne jugez pas sur l’apparence, mais jugez d’un juste jugement. »
Celui-là, c’est le messie !
25. Des habitants de Ieroushalaîm disent alors:
« N’est-ce pas celui qu’ils cherchent à tuer ?
26. Or voici qu’il parle en public, et ils ne lui disent rien !
Peut-être nos chefs ont-ils vraiment reconnu qu’il est le messie.
27. Pourtant, celui-là, nous savons d’où il est.
Mais, le messie, quand il viendra, nul ne saura d’où il est. »
28. Alors Iéshoua‘ crie dans le sanctuaire, enseigne et dit:
« Vous savez qui je suis et vous savez d’où je suis !
Or je ne suis pas venu de moi-même,
mais celui qui m’a envoyé, est véridique,
et vous, vous ne le connaissez pas.
29. Moi, je le connais, parce que d’auprès de lui je suis
et qu’il m’a envoyé. »
30. Ils cherchent donc à l’arrêter, mais personne ne jette la main sur lui:
son heure n’est pas encore venue.
31. Dans la foule, beaucoup adhèrent à lui et disent:
« Le messie, quand il viendra, fera-t-il plus de signes que celui-ci n’en fait ? »
32. Les Peroushîm entendent la foule murmurer cela de lui.
Les chefs des desservants et les Peroushîm
envoient des gardes pour l’arrêter.
33. Iéshoua‘ dit alors: « Je suis avec vous un peu de temps encore,
et je m’en vais vers celui qui m’a envoyé.
34. Vous me chercherez, mais vous ne me trouverez pas,
car là où je suis, vous ne pouvez pas venir. »
35. Les Iehoudîm se disent alors entre eux:
« Où donc va-t-il, celui-là, que nous, nous ne puissions pas le retrouver ?
Va-t-il partir dans la diaspora des Hellènes et enseigner les Hellènes ?
36. Quelle est cette parole qu’il a dite:
‹ Vous me chercherez, mais vous ne me trouverez pas,
car là où moi je suis, vous, vous ne pouvez pas venir › ? »
37. Au dernier jour, le grand, de la fête, Iéshoua‘, debout, crie et dit:
« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et boive !
38. Celui qui adhère à moi, selon la parole de l’Écrit:
‹ De son ventre ruisselleront des fleuves d’eau vive ›. »
39. Il dit cela du souffle que doivent recevoir ceux qui adhèrent à lui.
Mais, de souffle, il n’en était pas encore,
parce que Iéshoua‘ n’avait pas encore été glorifié.
40. De la foule, en entendant ces paroles, ils disent:
« Celui-là, c’est vraiment l’inspiré ! »
41. D’autres disent: « Celui-là, c’est le messie ! »
D’autres disent: « Non, le messie viendrait-il de Galil ?
42. L’Écrit ne dit-il pas: ‹ De la semence de David
et de Béit Lèhèm le village d’où était David
le messie doit venir › ? »
43. La foule est divisée à cause de lui.
44. Quelques-uns d’entre eux veulent l’arrêter,
mais personne ne porte les mains sur lui.
45. Les gardes viennent donc vers les chefs des desservants et les Peroushîm.
Ceux-ci leur disent: « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
46. Les gardes répondent: « Jamais homme n’a parlé comme cet homme ! »
47. Les Peroushîm leur répondent: « Ainsi, vous avez été égarés, vous aussi ?
48. Est-ce que quelqu’un des chefs adhère à lui, ou des Peroushîm ?
49. Mais cette foule qui ne connaît pas la tora, ce sont des maudits ! »
50. Naqdimôn, celui qui était venu à lui auparavant,
51. l’un d’entre eux, leur dit: « Notre loi condamne-t-elle un homme
sans l’avoir d’abord entendu, afin de savoir ce qu’il a fait ? »
52. Ils répondent et lui disent: « Toi aussi, es-tu un Galiléen ?
Chapitre 8.
La femme adultère
1. Iéshoua‘ se retire au mont des Oliviers.
2. À l’aube, de nouveau, il arrive au sanctuaire.
Tout le peuple vient à lui. Il s’assoit et les enseigne.
3. Les Sopherîm et les Peroushîm amènent une femme surprise en adultère.
Ils la placent debout, au milieu,
4. et ils lui disent: « Rabbi, cette femme a été surprise
en flagrant délit d’adultère.
5. Dans la tora, Moshè nous a prescrit de lapider celles-là.
Toi, donc, qu’en dis-tu ? »
6. Ils disent cela pour l’éprouver, pour avoir de quoi l’accuser.
Mais Iéshoua‘ se penche et, de son doigt, il écrit à terre.
7. Ils demeurent à le questionner. Il se redresse et leur dit:
« Celui d’entre vous qui est sans faute,
qu’il jette le premier une pierre sur elle ! »
8. Il se penche de nouveau et il écrit à terre.
9. Eux entendent et sortent, un à un, à commencer par les plus vieux.
Iéshoua‘ demeure seul, et la femme est au milieu.
10. Iéshoua‘ se redresse et lui dit:
« Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? »
11. Elle dit: « Pas un, Adôn ! »
Alors Iéshoua‘ lui dit: « Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne faute plus ! »
La lumière de l’univers
12. De nouveau donc, Iéshoua‘ leur parle et dit:
« Je suis la lumière de l’univers.
Qui me suit ne marche pas dans la ténèbre,
mais il a la lumière de la vie. »
13. Les Peroushîm disent alors: « Tu témoignes pour toi-même:
ton témoignage n’est pas probant. »
14. Iéshoua‘ répond et leur dit:
« Même si je témoigne pour moi-même, mon témoignage est probant,
parce que je sais d’où je viens et où je vais;
mais vous, vous ne savez pas d’où je viens ni où je vais.
15. Vous, vous jugez selon la chair;
mais moi, je ne juge personne.
16. Même si je juge, mon jugement est vrai,
parce que je ne suis pas seul,
mais moi et le père qui m’a envoyé.
17. Même dans la tora, la vôtre, il est écrit
que le témoignage de deux hommes est probant.
18. Moi, je suis témoin de moi-même,
mais le père qui m’a envoyé témoigne aussi pour moi. »
19. Ils lui disent donc: « Où est-il, ton père ? »
Iéshoua‘ répond: « Vous ne me connaissez pas plus que mon père.
Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon père. »
20. Il dit ces mots, au trésor, en enseignant au sanctuaire.
Personne ne l’arrête, parce que son heure n’est pas venue.
21. Il leur dit donc à nouveau: « Moi, je m’en vais,
mais vous me chercherez, et vous mourrez dans votre faute.
Là où je vais, vous ne pouvez pas venir. »
22. Les Iehoudîm disent: « Va-t-il se tuer lui-même,
pour qu’il dise: ‹ Là où moi je vais, vous, vous ne pouvez pas venir › ? »
23. Il leur dit: « Vous êtes d’en bas; moi, je suis d’en haut.
Vous, vous êtes de cet univers; moi, je ne suis pas de cet univers.
24. Je vous ai donc dit: ‹ Vous mourrez dans vos fautes. ›
Oui, si vous ne croyez pas que moi je suis,
vous mourrez dans vos fautes. »
25. Alors ils lui disent: « Toi, qui es-tu ? »
Iéshoua‘ leur dit: « Dès l’entête, cela même que je vous ai dit.
26. J’ai beaucoup à dire sur vous et à juger;
mais celui qui m’a envoyé est vrai,
et moi, ce que j’entends de lui, je le dis à l’univers. »
27. Ils ne savent pas qu’il leur parle du père.
28. Donc, Iéshoua‘ dit: « Quand vous élèverez le fils de l’homme,
alors vous saurez que moi je suis.
Par moi-même, je ne fais rien,
mais ce que mon père m’enseigne, je le dis.
29. Celui qui m’a envoyé est avec moi; il ne me laisse pas seul,
parce que, moi, je fais toujours ce qui lui plaît. »
30. Quand il dit tout cela, beaucoup adhèrent à lui.
Aux enfants d’Abrahâm
31. Iéshoua‘ dit alors aux Iehoudîm qui adhèrent à lui:
« Si vous, vous demeurez dans ma parole, la mienne,
vous êtes en vérité mes adeptes.
32. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
33. Ils lui répondent: « Nous sommes de la semence d’Abrahâm !
Nous n’avons jamais été les esclaves de personne !
Comment dis-tu: ‹ Vous deviendrez libres › ? »
34. Iéshoua‘ leur répond: « Amén, amén, je vous dis:
Qui faute est esclave de la faute.
35. L’esclave ne demeure pas en pérennité dans la maison;
mais le fils y demeure en pérennité.
36. Si donc le fils vous fait libres, vous serez vraiment libres.
37. Je sais que vous êtes de la semence d’Abrahâm;
mais vous cherchez à me mettre à mort,
parce que ma parole ne trouve pas de place en vous.
38. Moi, ce que j’ai vu auprès du père, je le dis;
vous donc, ce que vous avez entendu de votre père, vous le faites. »
39. Ils répondent et lui disent: « Notre père est Abrahâm. »
Iéshoua‘ leur dit: « Si vous étiez enfants d’Abrahâm,
vous feriez les oeuvres d’Abrahâm.
40. Mais maintenant, vous me cherchez pour me mettre à mort,
un homme qui vous dit la vérité que j’ai entendue d’Elohîms.
Cela, Abrahâm ne l’a pas fait.
41. Vous faites, vous, les oeuvres de votre père. »
Ils lui disent: « Nous, ce n’est pas de la puterie que nous sommes nés !
Nous avons un seul père: Elohîms ! »
42. Iéshoua‘ leur dit: « Si Elohîms était votre père, vous m’aimeriez !
Oui, je suis sorti d’Elohîms et je suis venu
car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé.
43. Pourquoi ne connaissez-vous pas mon langage ?
C’est que vous ne pouvez entendre ma parole.
44. Vous, vous êtes du père le diable, et vous voulez faire
les combines de votre père.
Celui-là est un tueur, dès l’entête.
Il ne s’est pas tenu dans la vérité,
parce qu’il n’est pas en lui de vérité.
Quand il dit le mensonge, il parle de son propre fond,
parce qu’il est menteur et père du mensonge.
45. Mais moi, parce que je dis la vérité, vous n’adhérez pas à moi.
46. Qui parmi vous me confondra d’une faute ?
Or je dis la vérité: pourquoi n’adhérez-vous pas à moi ?
47. Qui est d’Elohîms entend les dires d’Elohîms.
Ainsi donc, vous, vous n’entendez pas,
parce que vous n’êtes pas d’Elohîms. »
48. Alors les Iehoudîm répondent et lui disent:
« Ne le disons-nous pas bien ? Tu es un Shomroni,
et tu as un démon ! »
49. Iéshoua‘ répond: « Moi, je n’ai pas de démon,
mais j’honore mon père, et vous, vous me déshonorez.
50. Moi, je ne cherche pas ma gloire:
il en est un qui cherche et qui juge.
51. Amén, amén, je vous dis: Si un homme garde ma parole,
il ne verra pas la mort en pérennité. »
52. Les Iehoudîm lui disent: « Maintenant nous savons que tu as un démon.
Abrahâm est mort et les inspirés; et toi tu dis:
‹ Si un homme garde ma parole, il ne verra pas la mort en pérennité. ›
53. Es-tu donc, toi, plus grand qu’Abrahâm, notre père, qui est mort ?
Et les inspirés aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »
54. Iéshoua‘ répond: « Si je me glorifie, ma gloire n’est rien.
C’est mon père qui me glorifie, celui dont vous dites:
‹ Il est notre Elohîms. ›
55. Vous ne le connaissez pas, mais moi je le connais !
Si je vous disais que je ne le connais pas,
je serais comme vous: un menteur.
Mais je le connais et je garde sa parole.
56. Abrahâm, votre père, a exulté de voir mon jour.
Il l’a vu et s’est chéri. »
57. Les Iehoudîm lui disent: « Tu n’as pas encore cinquante ans,
et tu as vu Abrahâm ! »
58. Iéshoua‘ leur dit: « Amén, amén, je vous dis:
avant qu’Abrahâm fût, moi je suis. »
59. Alors ils prennent des pierres pour les lancer sur lui.
Iéshoua‘ se cache et sort du sanctuaire.
Chapitre 9.
L’aveugle de naissance
1. Et, passant, il voit un homme, un aveugle de naissance.
2. Ses adeptes le questionnent et disent:
« Rabbi, qui est fautif, lui ou ses parents,
pour qu’il soit né aveugle ? »
3. Iéshoua‘ répond: « Lui-même n’est pas fautif, ni ses parents;
mais c’est pour que les oeuvres d’Elohîms se manifestent en lui.
4. Il nous faut travailler au travail de celui qui m’a envoyé
tandis qu’il fait jour. La nuit vient, où nul ne peut oeuvrer.
5. Tant que je suis dans l’univers, je suis la lumière de l’univers. »
6. Il dit cela, puis il crache à terre.
Il fait de la boue avec sa salive et de boue lui enduit les yeux.
7. Il lui dit: « Va et lave-toi dans la piscine de Shiloah
ce qui se traduit par ‹ Envoyé ›. »
Il s’en va donc, se lave et revient voyant.
8. Ses voisins, et ceux qui le voyaient mendier auparavant,
disent: « N’est-ce pas celui qui était assis et mendiait ? »
9. Certains disent: « C’est lui. » D’autres disent:
« Non, mais il lui ressemble. »
Mais lui dit: « C’est moi ! »
10. Ils lui disent donc: « Comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
11. Il répond: « L’homme dit Iéshoua‘ a fait de la boue;
il a enduit mes yeux et m’a dit:
‹ Va à la piscine de Shiloah et lave-toi ! ›
Alors j’y suis allé, je me suis lavé et j’ai vu. »
12. Ils lui disent: « Où est-il ? » Il dit: « Je ne sais pas. »
13. Ils amènent aux Peroushîm celui qui auparavant était aveugle.
14. C’était un shabat, le jour où Iéshoua‘ avait fait de la boue
et ouvert les yeux.
15. À nouveau, les Peroushîm aussi le questionnent:
Comment a-t-il vu ? Il leur dit:
« Il a mis de la boue sur mes yeux, je me suis lavé et je vois. »
16. Certains parmi les Peroushîm disent:
« Cet homme n’est pas d’Elohîms, puisqu’il ne garde pas le shabat. »
Mais d’autres disent: « Comment un homme fautif
pourrait-il faire des signes semblables ? »
Entre eux, c’est la scission.
17. Alors, ils disent de nouveau à l’aveugle:
« Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? »
Il dit: « C’est un inspiré ! »
18. Les Iehoudîm n’adhèrent pas à ceci: qu’il ait été aveugle et qu’il voie,
tant qu’ils n’ont pas appelé les parents du nouveau voyant.
19. Ils les questionnent et disent:
« Est-ce votre fils ? Vous dites bien qu’il est né aveugle ?
Comment voit-il, maintenant ? »
20. Ses parents répondent et disent:
« Nous savons que c’est lui notre fils et qu’il est né aveugle.
21. Mais comment il voit maintenant, nous ne le savons pas,
ou qui a ouvert ses yeux, nous ne le savons pas.
Questionnez-le; il a l’âge; il parlera de lui-même. »
22. Cela, ses parents le disent car ils frémissent des Iehoudîm.
Oui, les Iehoudîm en sont déjà convenus:
si quelqu’un le déclarait pour messie,
il serait exclu de la synagogue.
23. C’est pourquoi ses parents disaient:
« Il a l’âge, questionnez-le. »
24. Ils appellent une deuxième fois l’homme qui avait été aveugle.
Ils lui disent: « Rends gloire à Elohîms !
Nous savons, nous, que cet homme est fautif. »
25. Lui répond donc: « S’il est fautif, je ne sais; je sais une chose:
c’est que j’étais aveugle, et maintenant je vois. »
26. Ils lui disent donc: « Qu’est-ce qu’il t’a fait ?
Comment t’a-t-il ouvert les yeux ?
27. Il leur répond: « Je vous l’ai déjà dit. N’avez-vous pas entendu ?
Pourquoi voulez-vous l’entendre à nouveau ?
Est-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses adeptes ? »
28. Ils l’outragent et disent: « Toi, tu es l’adepte de celui-là !
Mais nous, nous sommes les adeptes de Moshè.
29. Nous savons qu’Elohîms a parlé à Moshè.
Mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
30. L’homme répond et leur dit: « C’est cela l’étonnant !
Vous ne savez pas d’où il est; mais, lui, il m’a ouvert les yeux.
31. Nous savons qu’Elohîms n’entend pas les fautifs;
mais si quelqu’un vénère Elohîms et fait son vouloir, Elohîms l’entend.
32. Il n’a jamais été entendu
qu’un homme ait ouvert les yeux d’un aveugle-né.
33. Si celui-là n’était pas d’Elohîms, il ne pourrait rien faire. »
34. Ils répondent et lui disent:
« Dans les fautes tu es né tout entier, et tu nous enseignes ! »
Ils le jettent dehors.
35. Iéshoua‘ entend qu’ils l’ont jeté dehors.
Il le rencontre et dit: « Toi, adhères-tu au fils de l’homme ? »
36. Il répond et dit: « Qui est-il, Adôn, pour que j’adhère à lui ? »
37. Iéshoua‘ lui dit: « Eh bien, tu le vois !
Celui qui te parle, c’est lui. »
38. Il dit: « J’adhère, Adôn ! » Et il se prosterne devant lui.
39. Iéshoua‘ dit: « Pour un jugement je suis venu en cet univers,
afin que ceux qui ne voient pas voient,
et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
40. Parmi les Peroushîm qui sont avec lui, certains entendent et lui disent:
« Est-ce que, nous aussi, nous sommes aveugles ? »
41. Iéshoua‘ leur dit: « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de faute.
Maintenant vous dites: ‹ Nous voyons ›, mais votre faute demeure. »
Chapitre 10.
Le beau berger
1. « Amén, amén, je vous dis:
Qui n’entre pas par la porte au bercail des ovins,
mais y accède par une autre voie,
celui-là est un voleur, un bandit.
2. Celui qui entre par la porte est le berger des ovins.
3. Le portier lui ouvre, et les ovins entendent sa voix.
Il appelle ses ovins par leur nom et les conduit dehors.
4. Quand il fait sortir tous les siens, il marche à leur tête;
et les ovins le suivent, parce qu’ils connaissent sa voix.
5. Un étranger, pas de danger qu’ils le suivent !
Ils le fuiront, plutôt,
parce qu’ils ne pénètrent pas la voix des étrangers. »
6. Iéshoua‘ leur dit cet exemple;
mais ils ne connaissent pas de quoi il leur parle.
7. Iéshoua‘, donc, dit de nouveau:
« Amén, amén, je vous dis: moi, je suis la porte des ovins.
8. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs, des bandits.
Mais les ovins ne les ont pas entendus.
9. Moi, je suis la porte: qui entre par moi est sauvé.
À son entrée, à sa sortie, il trouve pâture.
10. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, détruire;
et moi, je viens pour qu’ils aient la vie,
et qu’ils l’aient avec surabondance.
11. Moi, je suis le beau berger.
Le beau berger offre son être pour ses ovins.
12. Le mercenaire qui n’est pas un berger,
et auquel les ovins n’appartiennent pas,
voit venir le loup, laisse les ovins et fuit.
Le loup les ravit, alors, et les disperse.
13. C’est qu’il est mercenaire et ne se soucie pas des ovins.
14. Moi, je suis le beau berger.
Je connais les miens et les miens me connaissent,
15. comme le père me connaît et que je connais le père.
J’offre mon être pour les ovins.
16. J’ai d’autres ovins qui ne sont pas de ce bercail.
Ceux-là aussi il me faut les amener; ils entendront ma voix.
Ce sera un seul troupeau, un seul berger.
17. Aussi mon père m’aime, parce que je donne mon être
pour le prendre à nouveau.
18. Personne ne me l’enlève;
mais moi, je le donne de moi-même.
J’ai pouvoir de le donner et pouvoir de le prendre à nouveau.
J’ai reçu cet ordre de mon père. »
19. Et c’est encore une fois la scission entre les Iehoudîm
à cause de ces paroles.
20. Plusieurs d’entre eux disent: « Il a un démon et il délire.
Pourquoi l’entendez-vous ? »
21. D’autres disent: « Ces mots ne sont pas d’un démoniaque.
Est-ce qu’un démon peut ouvrir les yeux des aveugles ? »
Moi et le père, nous sommes un
22. Et c’est alors Hanouka à Ieroushalaîm. C’est l’hiver.
23. Iéshoua‘ marche dans le sanctuaire, au portique de Shelomo.
24. Les Iehoudîm l’entourent donc et lui disent:
« Jusqu’à quand feras-tu sortir notre être ?
Si tu es le messie, dis-le nous en public ! »
25. Iéshoua‘ leur répond: « Je vous l’ai dit, mais vous n’adhérez pas.
Les oeuvres que je fais au nom de mon père
témoignent d’elles-mêmes pour moi.
26. Mais vous, vous n’adhérez pas: vous n’êtes pas de mes ovins.
27. Mes ovins, les miens, entendent ma voix.
Moi, je les connais, et ils me suivent.
28. Moi, je leur donne la vie en pérennité;
ils ne se perdront jamais en pérennité,
et personne ne les ravira de ma main.
29. Mon père, qui me les a donnés, est plus grand que tous.
Nul ne peut les ravir de la main du père.
30. Moi et le père, nous sommes un. »
31. Les Iehoudîm, de nouveau, ramassent des pierres pour le lapider.
32. Iéshoua‘ leur répond: « Je vous ai fait voir
beaucoup d’oeuvres belles de la part du père.
Pour laquelle de ces oeuvres me lapidez-vous ? »
33. Les Iehoudîm lui répondent: « Pour une oeuvre belle, non !
Nous te lapidons pour un blasphème,
parce que toi, un homme, tu te fais Elohîms. »
34. Iéshoua‘ leur répond: « N’est-il pas écrit dans votre tora:
‹ Moi, je dis: Vous êtes des Elohîms › ?
35. Si elle dit Elohîms de ceux à qui parvient la parole d’Elohîms
et l’Écrit ne peut être annulé ,
36. comment donc pouvez-vous dire à celui que le père a consacré
et envoyé à l’univers: ‹ Tu es un blasphémateur ›,
parce que j’ai dit: ‹ Je suis Bèn Elohîms › ?
37. Si je ne fais pas les oeuvres de mon père,
n’adhérez pas à moi.
38. Mais si je les fais, même si vous n’adhérez pas à moi, adhérez aux oeuvres.
Ainsi vous aurez pénétré et vous pénétrerez
que le père est en moi, et moi dans le père. »
39. Ils cherchent donc de nouveau à l’arrêter, mais il échappe à leur main.
40. Il s’en va de nouveau au-delà du Iardèn,
au lieu où Iohanân en premier immergeait, et demeure là.
41. Beaucoup viennent à lui et disent: « Iohanân n’a fait aucun signe;
mais tout ce que Iohanân a dit de celui-ci est vrai. »
42. Et là, beaucoup adhèrent à lui.
Chapitre 11.
Èl‘azar
1. Quelqu’un est malade: Èl‘azar, de Béit-Hananyah,
le village de Miriâm et de Marta, sa soeur.
2. Miriâm est celle qui a enduit l’Adôn de parfum
et lui a essuyé les pieds avec ses cheveux.
C’est elle dont le frère Èl‘azar est malade.
3. Les soeurs, donc, lui envoient dire:
« Adôn, voici, celui que tu aimes est malade. »
4. Iéshoua‘ entend et dit: « Cette maladie n’est pas pour la mort,
mais pour la gloire d’Elohîms,
afin que, par elle, le fils d’Elohîms soit glorifié. »
5. Iéshoua‘ aime Marta, et sa soeur, et Èl‘azar.
6. Mais quand il entend qu’il est malade,
il reste encore deux jours au lieu où il est.
7. Après quoi il dit alors à ses adeptes:
« Allons de nouveau en Iehouda ! »
8. Ses adeptes lui disent:
« Rabbi, maintenant les Iehoudîm cherchent à te lapider,
et tu vas là de nouveau ? »
9. Iéshoua‘ répond: « Le jour n’a-t-il pas douze heures ?
Si quelqu’un marche le jour, il ne trébuche pas,
parce qu’il voit la lumière de cet univers.
10. Mais si quelqu’un marche de nuit, il trébuche,
parce que la lumière n’est pas en lui. »
11. Il dit cela, et ensuite il leur dit: « Èl‘azar, notre ami, est endormi;
mais je vais le tirer de son sommeil. »
12. Les adeptes lui disent donc:
« Adôn, s’il est endormi, il sera sauvé. »
13. Iéshoua‘ avait parlé de sa mort, mais ils croient, eux,
qu’il parle de l’endormissement du sommeil.
14. Alors Iéshoua‘ leur dit en clair: Èl‘azar est mort;
15. et à cause de vous j’ai le chérissement
de n’avoir pas été là, pour que vous adhériez.
Mais allons vers lui ! »
16. Toma, dit Didymos le Jumeau dit aux coadeptes:
« Allons, nous aussi, pour mourir avec lui ! »
17. Iéshoua‘ vient donc
et le trouve depuis quatre jours déjà au sépulcre.
18. Béit-Hananyah est proche de Ieroushalaîm, à environ quinze stades.
19. Beaucoup de Iehoudîm sont venus chez Marta et Miriâm,
les réconforter pour leur frère.
20. Marta, donc, quand elle entend que Iéshoua‘ vient,
sort à sa rencontre. Miriâm est assise à la maison.
21. Marta, donc, dit à Iéshoua‘: « Adôn, si tu avais été là,
mon frère ne serait pas mort !
22. Même maintenant, je le sais:
tout ce que tu demanderas à Elohîms, Elohîms te le donnera. »
23. Iéshoua‘ lui dit: « Ton frère se relèvera. »
24. Marta lui dit: « Je sais qu’il se relèvera
au relèvement, le dernier jour. »
25. Iéshoua‘ lui dit: « Moi, je suis le relèvement et la vie.
Qui adhère à moi, même s’il est mort, vivra;
26. et tout vivant qui adhère à moi ne mourra jamais en pérennité.
Adhères-tu à cela ? »
27. Elle lui dit: « Oui, Adôn, j’adhère:
tu es le messie, Bèn Elohîms, celui qui vient dans l’univers. »
28. Elle dit cela, et s’en va appeler en secret Miriâm, sa soeur.
Elle dit: « Le Rabbi est là. Il t’appelle. »
29. Quand elle l’entend, elle se réveille vite et vient à lui.
30. Alors Iéshoua‘ n’était pas venu au village,
mais il était encore au lieu où Marta l’avait rencontré.
31. Les Iehoudîm qui étaient avec elle dans la maison
pour la réconforter voient donc que Miriâm
s’est relevée en hâte et qu’elle est sortie.
Ils la suivent. Ils croient qu’elle va au sépulcre pour y pleurer.
32. Miriâm, donc, quand elle vient où est Iéshoua‘, le voit.
Elle tombe à ses pieds et dit:
« Adôn, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ! »
33. Iéshoua‘, donc, la voit pleurer,
et pleurer les Iehoudîm qui viennent avec elle.
Il frémit sous le souffle, se trouble en lui-même
34. et dit: « Où l’avez-vous déposé ? »
Ils lui disent: « Adôn, viens et vois ! »
35. Iéshoua‘ pleure.
36. Les Iehoudîm disent donc: « Voyez comme il l’aimait ! »
37. Mais certains d’entre eux disent:
« N’aurait-il pas pu, lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle,
faire aussi que celui-là ne meure pas ? »
38. Iéshoua‘ frémit donc à nouveau en lui-même. Il vient au sépulcre;
c’est une grotte, avec une pierre posée dessus.
39. Iéshoua‘ dit: « Enlevez la pierre. »
Marta, la soeur du mort, lui dit:
« Adôn, il pue déjà; oui, il a quatre jours. »
40. Iéshoua‘ lui dit: « Ne t’ai-je pas dit que si tu adhères,
tu verras la gloire d’Elohîms ? »
41. Ils enlèvent donc la pierre.
Iéshoua‘ lève les yeux en haut et dit:
« Père, je te remercie de ce que tu m’as entendu.
42. Moi, je le sais: tu m’entends toujours.
Mais je le dis pour cette foule qui entoure,
afin qu’ils adhèrent à ceci: c’est toi qui m’as envoyé. »
43. Cela dit, il crie d’une voix forte: « Èl‘azar, viens dehors ! »
44. Le mort sort, les mains et les pieds liés par des bandes,
et la face entourée d’un suaire.
Iéshoua‘ leur dit: « Déliez-le et laissez-le aller. »
Iéshoua‘ doit mourir
45. Donc, beaucoup de Iehoudîm qui étaient venus chez Miriâm,
en voyant ce qu’il avait fait, adhèrent à lui.
46. Mais certains d’entre eux s’en vont vers les Peroushîm
et leur disent ce que Iéshoua‘ a fait.
47. Les chefs des desservants et les Peroushîm
rassemblent donc un sanhédrîn et disent:
« Que ferons-nous ? Cet homme fait beaucoup de signes.
48. Si nous le laissons ainsi, tous adhéreront à lui.
Les Romains viendront; ils nous prendront à la fois
le lieu et la nation. »
49. L’un d’entre eux, Caïapha, le grand desservant de cette année-là,
leur dit: « Vous ne connaissez rien !
50. Ne vous rendez-vous pas compte ?
Il est de votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple,
plutôt que toute la nation périsse. »
51. Cela, ce n’est pas de lui-même qu’il le dit;
mais, étant grand desservant cette année-là, il était inspiré:
Iéshoua‘ doit mourir pour la nation;
52. et non seulement pour la nation,
mais aussi pour rassembler les enfants d’Elohîms dispersés, dans l’unité.
53. Donc, à partir de ce jour, ils décident de le mettre à mort.
54. Iéshoua‘, donc, ne marche plus en public au milieu des Iehoudîm,
mais il s’en va de là vers un pays proche du désert,
dans une ville dite Èphraîm. Il demeure là, avec ses adeptes.
55. Or proche est Pèssah des Iehoudîm.
Beaucoup montent du pays à Ieroushalaîm avant Pèssah, pour se purifier.
56. Ils cherchent donc Iéshoua‘. Ils se tiennent au sanctuaire
et se disent les uns aux autres:
« Quel est votre avis ? Ne viendra-t-il pas à la fête ? »
57. Les chefs des desservants et les Peroushîm prescrivent:
quiconque sait où il se trouve doit le dénoncer,
pour qu’il soit arrêté.
Chapitre 12.
Miriâm parfume Iéshoua‘
1. Six jours avant la fête de Pèssah,
Iéshoua‘ vient donc à Béit-Hananyah, où est Èl‘azar,
qu’il a réveillé des morts.
2. Là, ils lui font donc un dîner. Marta sert;
Èl‘azar est un de ceux qui sont à table avec lui.
3. Miriâm prend donc un parfum, une livre de nard pur et de grand prix.
Elle en enduit les pieds de Iéshoua‘ et les essuie de ses cheveux.
La maison se remplit des effluves du parfum.
4. Iehouda, l’homme de Qériot, un de ses adeptes,
celui qui allait le livrer, dit:
5. « Pourquoi ne pas vendre ce parfum trois cents deniers,
pour les donner aux pauvres ? »
6. Il dit cela, non par souci des pauvres,
mais parce qu’il est voleur.
Il tient la bourse et soutire ce qu’ils y jettent.
7. Iéshoua‘ dit donc: « Laissez-la ! Qu’elle le garde
pour le jour de mon ensevelissement !
8. Oui, vous avez toujours des pauvres avec vous;
mais moi, vous ne m’avez pas toujours. »
9. La grande foule des Iehoudîm sait donc qu’il est là.
Ils viennent, non pas à cause de Iéshoua‘ seulement,
mais pour voir Èl‘azar, qu’il avait réveillé des morts.
10. Les chefs des desservants décident de tuer aussi Èl‘azar.
11. À cause de lui, beaucoup de Iehoudîm quittent
et adhèrent à Iéshoua‘.
Si le grain ne meurt
12. Le lendemain, la grande foule est venue à la fête.
Ils entendent que Iéshoua‘ vient à Ieroushalaîm.
13. Ils prennent des branches de palmier,
sortent à sa rencontre et crient: « Hosha‘na Sauve donc !
Il est béni, celui qui vient au nom de IHVH-Adonaï, le roi même d’Israël ! »
14. Iéshoua‘ trouve un ânon. Il s’assoit sur lui, comme il est écrit:
15. « Ne frémis pas, fille de Siôn !
Voici, ton roi vient, monté sur le petit d’une ânesse ! »
16. Cela, les adeptes ne le savaient pas au début;
mais quand Iéshoua‘ est glorifié,
ils se souviennent alors que cela avait été écrit sur lui;
et cela, ils l’avaient fait pour lui.
17. La foule lui rend donc témoignage,
ceux qui étaient avec lui quand il avait appelé Èl‘azar
hors du sépulcre, le réveillant des morts.
18. Aussi la foule sort à sa rencontre,
parce qu’ils avaient entendu qu’il avait fait ce signe.
19. Les Peroushîm se disent donc: « Voyez-vous ? Vous ne gagnez rien !
Regardez: l’univers s’en va derrière lui ! »
20. Il y a quelques Hellènes
parmi ceux qui montent pour se prosterner à la fête.
21. Ceux-là donc s’approchent de Philippos,
qui est de Béit-Saïda en Galil.
Ils prient, ils disent: « Adôn, nous voulons voir Iéshoua‘. »
22. Philippos vient et le dit à Andreas.
Andreas et Philippos viennent et le disent à Iéshoua‘.
23. Iéshoua‘ leur répond et dit:
« L’heure est venue où le fils de l’homme sera glorifié.
24. Amén, amén, je vous dis:
si le grain de blé tombé en terre ne meurt, il reste seul.
Mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
25. Qui aime son être le perd;
qui hait son être en cet univers le garde pour la vie en pérennité.
26. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive !
Là où je suis, là sera aussi mon serviteur.
Qui me sert, le père le glorifiera.
27. Maintenant, mon être se trouble.
Que dirai-je ? Père, sauve-moi de cette heure ?
Mais c’est pour cela que je suis arrivé à cette heure...
28. Père, glorifie ton nom ! »
Vient donc une voix du ciel:
« J’ai glorifié et, à nouveau, je glorifierai. »
29. La foule, donc, qui se tient là, entend et dit:
« C’est le tonnerre. » D’autres disent:
« C’est un messager qui lui parle. »
30. Iéshoua‘ répond et dit:
« Cette voix n’était pas pour moi mais pour vous.
31. C’est maintenant le jugement de cet univers.
Maintenant, la tête de cet univers est jetée dehors.
32. Moi, quand je serai élevé de terre, je tirerai tous à moi. »
33. Il dit cela par allusion à la mort dont il doit mourir.
34. La foule répond donc: « Nous, nous avons appris de la tora
que le messie demeure en pérennité.
Comment dis-tu que le fils de l’homme doit être élevé ?
Qui est ce fils de l’homme ? »
35. Iéshoua‘ leur dit donc:
« Encore pour un peu de temps la lumière est en vous.
Marchez tant que vous avez la lumière,
afin que la ténèbre ne vous saisisse pas.
Qui marche dans la ténèbre ne sait où il va.
36. Tant que vous avez la lumière, adhérez à la lumière,
afin d’être fils de lumière. »
Iéshoua‘ dit ces paroles, puis il s’en va et se cache d’eux.
Je ne viens pas pour juger
37. Mais après tant de signes qu’il a faits en face d’eux,
ils n’adhèrent pas à lui.
38. Alors s’accomplit la parole de Iesha‘yahou l’inspiré, qui a dit:
« IHVH-Adonaï, qui adhère à ce que nous avons entendu ?
Le bras de IHVH-Adonaï, à qui s’est-il découvert ? »
39. C’est pourquoi ils ne peuvent adhérer,
parce que Iesha‘yahou dit encore:
40. « Il aveugle leurs yeux, il endurcit leur coeur,
pour qu’ils ne voient pas de leurs yeux, que leur coeur ne réalise pas,
qu’ils ne fassent pas retour; et je les guérirais ? »
41. Ainsi dit Iesha‘yahou, parce qu’il a vu sa gloire: il parle de lui.
42. Pourtant, même parmi les chefs, ils sont nombreux à adhérer à lui;
mais, à cause des Peroushîm, ils ne le déclarent pas,
de peur d’être exclus de la synagogue.
43. Oui, ils aimaient la gloire des hommes plus que la gloire d’Elohîms.
44. Iéshoua‘ crie et dit: « Qui adhère à moi,
n’adhère pas à moi, mais à qui m’a envoyé.
45. Qui me voit, voit qui m’a envoyé.
46. Moi, lumière, je suis venu au monde,
pour que quiconque adhère à moi ne reste pas dans la ténèbre.
47. Si quelqu’un entend mes dires sans les garder,
moi, je ne le juge pas. Non, je ne viens pas pour juger l’univers,
mais pour sauver l’univers.
48. Qui me rejette, et ne reçoit pas mes paroles, a son juge:
la parole que j’ai dite le jugera au dernier jour,
49. parce que moi, je ne parle pas de moi-même;
mais le père qui m’a envoyé, lui, me prescrit
ce que je dois exprimer et dire.
50. Et, je le sais, son ordre est vie en pérennité.
Donc, ce que moi je dis, comme mon père me parle, je le dis. »
Chapitre 13.
Iéshoua‘ lave les pieds des adeptes
1. Avant la fête de Pèssah, Iéshoua‘ sait que l’heure est venue pour lui
de passer de cet univers vers le père.
Il a aimé les siens en cet univers, et il les aime jusqu’à la fin.
2. Et c’est au cours d’un dîner:
le diable jette alors au coeur de Iehouda bèn Shim‘ôn,
l’homme de Qériot, de le livrer.
3. Iéshoua‘ pénètre que le père lui a tout donné entre les mains;
il sort d’Elohîms et va vers Elohîms.
4. Il se lève du dîner, dépose ses vêtements,
prend un linge et s’en ceint.
5. Il jette alors de l’eau dans la cuvette
et commence à laver les pieds de ses adeptes
et à les essuyer avec le linge dont il est ceint.
6. Il vient donc vers Shim‘ôn-Petros, qui lui dit:
« Adôn, toi, me laver les pieds ! »
7. Iéshoua‘ répond et lui dit:
« Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant;
mais tu le sauras ensuite. »
8. Petros lui dit: « Non, tu ne me laveras pas les pieds, jamais ! »
Iéshoua‘ lui répond: « Si je ne te lave pas,
tu n’auras pas de part avec moi. »
9. Shim‘ôn-Petros lui dit: « Adôn, non pas mes pieds seulement,
mais aussi les mains et la tête ! »
10. Iéshoua‘ lui dit: « Qui s’est baigné
n’a plus besoin de se laver mais est entièrement pur.
Vous aussi, vous êtes purs; mais pas tous. »
11. Oui, il sait qui le livrera.
Aussi a-t-il dit: « Vous n’êtes pas tous purs. »
12. Quand donc il leur a lavé les pieds,
il prend ses vêtements et s’étend à nouveau.
Il leur dit: « Savez-vous ce que je vous ai fait ?
13. Vous, vous m’appelez Rabbi et Adôn;
et vous dites bien, car je le suis.
14. Si donc moi, l’Adôn et le Rabbi, je vous ai lavé les pieds,
vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
15. Oui, je vous ai donné l’exemple,
pour que vous aussi fassiez comme je vous ai fait.
16. Amén, amén, je vous dis:
le serf n’est pas plus grand que son Adôn;
l’envoyé n’est pas plus grand que celui qui l’envoie.
17. Si vous savez cela, en marche, vous, pour agir ainsi !
18. Je ne dis pas cela de vous tous: je sais qui j’ai choisi,
mais pour que s’accomplisse l’Écrit:
‹ Le mâcheur de mon pain a levé contre moi son talon. ›
19. Dès à présent je vous dis, avant que cela ne survienne,
pour que, cela survenant, vous adhériez à: ‹ Je suis. ›
20. Amén, amén, je vous dis: qui reçoit celui que j’ai envoyé
me reçoit moi-même. Et qui me reçoit, reçoit qui m’a envoyé. »
L’un de vous me livrera
21. Iéshoua‘, en disant cela, se trouble sous le souffle.
Il témoigne et dit: « Amén, amén, je vous dis: l’un de vous me livrera. »
22. Ses adeptes se regardent les uns les autres
et sont perplexes: de qui parle-t-il ?
23. Un de ses adeptes est à table, penché sur le sein de Iéshoua‘,
celui que Iéshoua‘ aime.
24. Shim‘ôn-Petros lui fait donc signe:
« Demande de qui il parle. »
25. Il s’incline donc ainsi contre la poitrine de Iéshoua‘
et lui dit: « Adôn, qui est-ce ? »
26. Iéshoua‘ répond donc:
« C’est celui pour qui je trempe le morceau que je lui donne. »
Il trempe alors le morceau et le donne
à Iehouda bèn Shim‘ôn, l’homme de Qériot.
27. Après le morceau, Satân entre alors en lui.
Iéshoua‘ lui dit donc: « Ce que tu fais, fais-le vite ! »
28. Mais cela, parmi les convives, nul ne sait pourquoi il le lui dit.
29. Oui, comme Iehouda tient la bourse,
certains croient que Iéshoua‘ lui disait:
« Achète ce qu’il faut pour la fête »,
ou bien de donner quelque chose aux pauvres.
30. Et lui, donc, prenant le morceau, sort vite. C’est la nuit.
31. Il sort donc, et Iéshoua‘ dit:
« Maintenant, le fils de l’homme est glorifié.
Elohîms est glorifié en lui.
32. Si Elohîms est glorifié en lui,
Elohîms le glorifiera en lui-même, et vite il le glorifiera.
Encore un peu je suis avec vous
33. Petits enfants, encore un peu je suis avec vous.
Vous me chercherez, mais comme j’ai dit aux Iehoudîm:
‹ Là où je vais, vous ne pouvez pas venir ›, à vous aussi je le dis maintenant.
34. Je vous donne une misva nouvelle: aimez-vous les uns les autres.
Comme je vous aime, vous, aimez-vous aussi les uns les autres.
35. Par là tous sauront que vous êtes mes adeptes:
si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
36. Shim‘ôn-Petros lui dit: « Adôn, où vas-tu ? »
Iéshoua‘ répond: « Où je vais, tu ne peux me suivre maintenant.
Tu me suivras ensuite. »
37. Petros lui dit: « Adôn, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ?
J’offrirais mon être pour toi. »
38. Iéshoua‘ répond: « Tu offrirais ton être pour moi ? »
Amén, amén, je te dis, le coq ne chantera pas
que tu ne m’aies renié trois fois. »
Chapitre 14.
Ce que le père me prescrit, je le fais
1. « Que votre coeur ne se trouble pas !
Vous adhérez à Elohîms; adhérez aussi à moi.
2. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon père.
Autrement je vous l’aurais dit,
parce que je vais préparer une place pour vous.
3. Et quand je serai allé vous préparer une place,
je reviendrai encore, pour vous prendre auprès de moi,
pour que, là où je suis, vous soyez, vous aussi.
4. Où je vais, vous en connaissez la route. »
5. Toma lui dit: « Adôn, nous ne savons pas où tu vas.
Comment connaîtrions-nous la route ? »
6. Iéshoua‘ lui dit: « Je suis la route, la vérité et la vie.
Personne ne vient au père, sinon par moi.
7. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon père.
Désormais vous le connaissez, vous l’avez vu. »
8. Philippos lui dit: « Adôn, montre-nous le père; cela nous suffit. »
9. Iéshoua‘ lui dit: « Depuis si longtemps je suis avec vous,
et tu ne me connais pas, Philippos ? Qui me voit, a vu le père.
Comment peux-tu dire: ‹ Fais-nous voir le père. › ?
10. N’adhères-tu pas à ceci: moi, je suis dans le père et le père est en moi ?
Les mots que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même;
mais le père demeure en moi et fait ses oeuvres.
11. Adhérez à moi: moi, je suis dans le père et le père est en moi.
Sinon, à cause des oeuvres, adhérez !
12. Amén, amén, je vous dis, qui adhère à moi
fera, lui aussi, les oeuvres que je fais.
Il en fera de plus grandes, parce que moi, je vais vers le père,
13. et ce que vous demanderez en mon nom, moi, je le ferai,
pour que le père soit glorifié dans le fils.
14. Si vous demandez quoi que ce soit en mon nom, je le ferai.
15. Si vous m’aimez, gardez mes ordres;
16. et moi, j’intercéderai auprès du père.
Il vous donnera un autre réconfort,
pour qu’il soit avec vous en pérennité,
17. le souffle de vérité que l’univers ne peut recevoir,
parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas.
Vous le connaissez, vous; il demeure avec vous et il est en vous.
18. Je ne vous laisserai pas orphelins; je viens à vous.
19. Encore un peu de temps, et l’univers ne me verra plus;
mais vous, vous me verrez, parce que je vis et que vous vivrez.
20. En ce jour, vous saurez, vous, que moi je suis en mon père,
et vous en moi, et moi en vous.
21. Qui a mes ordres et les garde, tel est celui qui m’aime.
Et qui m’aime sera aimé de mon père.
Je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »
22. Iehouda, non pas l’homme de Qériot, lui dit:
« Adôn, qu’est-il donc arrivé,
que tu te manifestes à nous et non à l’univers ? »
23. Iéshoua‘ répond et lui dit:
« Si quelqu’un m’aime, qu’il garde ma parole !
Mon père l’aimera. Nous viendrons chez lui;
nous ferons chez lui notre demeure.
24. Qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles.
La parole que vous entendez n’est pas mienne,
mais celle du père qui m’a envoyé.
25. Cela, je vous l’ai dit pendant que je demeurais avec vous;
26. mais le réconfort, le souffle sacré, que le Père envoie en mon nom,
celui-là vous enseignera tout;
il vous rappellera ce que moi je vous ai dit.
27. Je vous laisse la paix et vous donne la paix, la mienne.
Je ne vous donne pas comme l’univers donne.
Que votre coeur cesse de se troubler et d’avoir peur !
28. Vous avez entendu ce que moi je vous ai dit:
‹ Je m’en vais et viens vers vous. ›
Si vous m’aimiez, vous vous chéririez
de ce que je vais au père, parce que le père est plus grand que moi.
29. Maintenant, je vous l’ai dit, avant que cela ne soit,
pour que vous adhériez quand cela sera.
30. Je ne parlerai plus beaucoup avec vous.
Oui, elle vient, la tête de l’univers. En moi, elle n’a rien.
31. Mais pour que l’univers sache que j’aime le père,
ce que le père me prescrit, je le fais.
Réveillez-vous, partons d’ici.
Chapitre 15.
Je suis la vigne
1. Moi, je suis la vigne, la vraie, et le père, le mien, est le vigneron.
2. Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l’enlève.
Et tout porte-fruit il l’émonde, pour qu’il porte plus de fruit.
3. Déjà, vous, vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai dite.
4. Demeurez en moi, et moi en vous.
Comme le sarment ne peut porter de fruit de lui-même
s’il ne demeure sur la vigne,
ainsi, vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
5. Je suis la vigne, et vous les sarments.
Qui demeure en moi, et moi en lui,
celui-là porte beaucoup de fruit,
parce que sans moi vous ne pouvez rien faire.
6. Si quelqu’un ne demeure pas en moi,
il est jeté dehors, comme le sarment.
Il se dessèche, ils sont rassemblés, jetés au feu, et ils brûlent.
7. Si vous demeurez en moi et si mes dires demeurent en vous,
demandez ce que vous voudrez, et cela viendra pour vous.
8. En cela mon père est glorifié, que vous portiez beaucoup de fruit,
et que vous soyez mes adeptes.
9. Comme mon père m’aime, moi aussi je vous aime.
Demeurez dans mon amour.
10. Si vous gardez mes ordres, vous demeurerez dans mon amour.
Ainsi je garde, moi aussi, les ordres de mon père
et je demeure dans son amour.
11. Je vous dis cela pour que mon chérissement soit en vous
et que votre chérissement soit plein.
12. Voici mon ordre: aimez-vous les uns les autres comme je vous aime.
13. Personne n’a de plus grand amour
que celui qui livre son être pour ses amis.
14. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous prescris.
15. Je ne vous appelle plus serviteurs,
parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son Adôn.
Mais je vous appelle mes amis,
parce que, tout ce que j’ai entendu de mon père,
je vous l’ai fait connaître.
16. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
mais c’est moi qui vous ai choisis.
Je vous établis pour que vous alliez
et que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure.
Ainsi, quoi que vous demandiez au père en mon nom, il vous le donnera.
17. Voici ce que je vous prescris: aimez-vous les uns les autres.
18. Si l’univers vous hait, sachez qu’il m’a d’abord haï.
19. Si vous étiez de l’univers, l’univers aimerait ce qui est à lui.
Mais parce que vous n’êtes pas de l’univers,
et que je vous ai choisis hors de l’univers,
alors il vous hait, l’univers.
20. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite:
le serviteur n’est pas plus grand que son Adôn.
S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi.
S’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre.
21. Mais, tout cela, ils vous le feront à cause de mon nom,
parce qu’ils ne savent pas qui m’a envoyé.
22. Si je n’étais pas venu et ne leur avais pas parlé,
ils n’auraient pas de faute. Mais maintenant,
ils ne pourront plus avoir de prétexte pour leur faute.
23. Qui me hait, hait aussi mon père.
24. Si je n’avais pas fait parmi eux des oeuvres que nul autre n’a faites,
ils n’auraient pas de faute.
Mais maintenant ils ont vu, et ils nous haïssent, moi et mon père.
25. Mais c’est pour accomplir la parole écrite dans leur tora:
‹ De haine gratuite, ils m’ont haï. ›
26. À la venue du réconfort que je vais vous envoyer
d’auprès du père, le souffle de vérité qui émane du père,
celui-là témoignera pour moi.
27. Et vous aussi vous témoignerez:
oui, dès l’entête, vous êtes avec moi.
Chapitre 16.
Le souffle de vérité
1. Je vous ai dit tout cela pour que vous ne trébuchiez pas.
2. Ils vous excluront de la synagogue. Bien plus, l’heure vient
où quiconque vous tuera croira offrir un culte à Elohîms.
3. Ils vous feront tout cela car ils n’ont connu ni le père ni moi.
4. Mais je vous dis tout cela pour que vous vous souveniez,
quand leur heure viendra, que, moi, je vous l’ai dit.
Cela, je ne vous l’ai pas dit dès l’entête,
parce que j’étais avec vous;
5. mais maintenant je m’en vais vers celui qui m’a envoyé.
Cependant, aucun d’entre vous ne me questionne: Où vas-tu ?
6. Mais parce que je vous parle ainsi, la tristesse emplit votre coeur.
7. Mais moi je vous dis la vérité:
oui, il est de votre intérêt que je m’en aille;
oui, si je ne m’en vais pas, le réconfort ne viendra pas à vous;
mais si je vais, je l’enverrai pour vous.
8. Quand il viendra, il confondra l’univers,
à propos de faute, à propos de justice, à propos de jugement.
9. À propos de faute, car ils n’adhèrent pas à moi.
10. À propos de justice, car je vais vers le père,
et vous ne me contemplerez plus.
11. À propos de jugement, car la tête de cet univers est jugée.
12. J’ai encore beaucoup à vous dire,
mais vous ne pouvez le porter maintenant.
13. Mais quand celui-ci viendra, lui, le souffle de vérité,
il vous fera cheminer dans la vérité tout entière.
Il ne parlera pas de lui-même;
mais tout ce qu’il aura entendu, il le dira;
et ce qui vient, il vous l’annoncera.
14. Celui-là me glorifiera. Ce qui est à moi,
il le recevra et vous l’annoncera.
15. Tout ce qui est au père est à moi. Aussi, je vous dis:
ce qui est à moi, il le recevra et vous l’annoncera.
Maintenant, vous adhérez
16. Un peu, et vous ne me contemplerez plus;
de nouveau un peu, et vous me verrez. »
17. Certains de ses adeptes se disent donc entre eux:
« Qu’est-ce qu’il nous dit, cela:
‹ Un peu, et vous ne me contemplerez plus;
et de nouveau un peu, et vous me verrez ›
et ‹ parce que je vais vers le père › ? »
18. Ils disent donc: « Qu’est-ce que cela: ‹ un peu › ?
Nous ne savons pas ce dont il parle. »
19. Iéshoua‘ sait qu’ils veulent le questionner.
Il leur dit: « Vous cherchez entre vous ce que j’ai dit:
‹ Un peu, et vous ne me contemplerez plus;
et de nouveau un peu, et vous me verrez. ›
20. Amén, amén, je vous dis:
vous pleurerez et vous vous lamenterez; mais l’univers se chérira.
Vous serez affligés, mais votre affliction deviendra chérissement.
21. La femme, quand elle accouche, s’afflige, car son heure est venue.
Mais une fois que le petit enfant est né,
elle ne se souvient plus de la peine,
à cause du chérissement: un homme est né à l’univers.
22. Vous aussi donc, maintenant vous vous affligez.
Mais de nouveau je vous verrai, et votre coeur se chérira;
et votre chérissement, nul ne vous l’enlèvera.
23. En ce jour, vous ne me questionnerez plus sur rien.
Amén, amén, je vous dis: tout ce que vous demanderez au père,
il vous le donnera en mon nom.
24. Jusqu’à maintenant, vous n’avez rien demandé en mon nom.
Demandez, et vous recevrez, afin que votre chérissement soit plein.
25. Je vous ai parlé de cela en images.
Elle vient, l’heure, où je ne vous parlerai plus par images,
mais où, en clair, je vous annoncerai le père.
26. En ce jour, vous demanderez en mon nom.
Je ne vous dis pas que j’intercéderai pour vous auprès du père,
27. car le père aussi vous aime, parce que vous m’avez aimé,
et que vous avez adhéré à ceci: je suis sorti d’Elohîms.
28. Je suis sorti du père pour venir dans l’univers.
À nouveau, je laisse l’univers et vais au père. »
29. Ses adeptes disent: « Voici, maintenant tu parles en clair;
tu ne parles plus en images.
30. Maintenant nous savons que tu sais tout;
tu n’as pas besoin d’être questionné.
Par là nous adhérons: tu sors bien d’Elohîms ! »
31. Iéshoua‘ leur répond: « Maintenant vous adhérez !
32. Voici, l’heure vient et elle est venue:
vous vous disperserez chacun chez soi; vous me laisserez seul.
Mais je ne suis pas seul, parce que le père est avec moi.
33. Je vous ai dit tout cela pour qu’en moi vous ayez la paix.
Dans l’univers, vous avez le tourment; mais courage,
moi, j’ai vaincu l’univers ! »
Chapitre 17.
Père, l’heure est venue
1. Ainsi parle Iéshoua‘.
Il lève les yeux au ciel et dit:
« Père, l’heure est venue: glorifie ton fils,
pour que le fils te glorifie.
2. Tu lui as donné autorité sur toute chair,
afin que tout ce que tu lui as donné, il leur donne vie en pérennité.
3. Telle est la vie en pérennité:
te connaître, toi, le seul vrai Elohîms,
et celui que tu as envoyé, Iéshoua‘ le messie.
4. Moi, je t’ai glorifié sur la terre.
J’ai terminé le travail que tu m’avais donné à faire.
5. Et maintenant, glorifie-moi, toi, père, auprès de toi,
de la gloire que j’avais auprès de toi avant que fût l’univers.
6. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés
hors de l’univers. Ils étaient à toi,
tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole.
7. Maintenant ils le savent:
tout ce que tu m’as donné est d’auprès de toi,
8. parce que les dires que tu m’as donnés,
je les leur ai donnés et ils les ont reçus.
Ils savent en vérité que je suis sorti d’auprès de toi;
et ils adhèrent à ceci: c’est toi qui m’as envoyé.
9. Moi j’intercède pour eux; je n’intercède pas pour l’univers,
mais pour ceux que tu m’as donnés: ils sont tiens.
10. Et tout ce qui est à moi est à toi,
et tout ce qui est à toi est à moi;
et j’ai été glorifié en eux.
11. Et désormais je ne suis plus dans l’univers, et ils sont dans l’univers,
tandis que moi, je viens auprès de toi.
Père consacré, garde-les en ton nom que tu m’as donné,
afin qu’ils soient un, comme nous.
12. Quand j’étais avec eux, moi je les ai gardés en ton nom
que tu m’as donné. Je les ai sauvegardés,
et pas un d’eux ne s’est perdu, sauf le fils de la perdition,
pour que l’Écrit soit accompli.
13. Maintenant je viens à toi; et cela, je le dis dans l’univers,
pour qu’ils aient mon chérissement parfait en eux-mêmes.
14. Moi, je leur ai donné ta parole, et l’univers les hait,
car ils ne sont pas de l’univers,
comme moi je ne suis pas de l’univers.
15. Je n’intercède pas auprès de toi pour que tu les enlèves de l’univers,
mais seulement pour que tu les gardes du mauvais.
16. Ils ne sont pas de l’univers,
comme moi je ne suis pas de l’univers,
17. Consacre-les dans la vérité. Ta parole est vérité.
18. Comme tu m’as envoyé dans l’univers,
moi aussi je les envoie dans l’univers.
19. Et moi, je me consacre pour eux,
afin qu’ils soient, eux aussi, consacrés en vérité.
20. Je n’intercède pas seulement pour ceux-là,
mais aussi pour ceux qui adhéreront à moi à cause de leur parole,
21. pour qu’ils soient tous un,
comme toi, père, en moi, et moi en toi,
pour qu’eux aussi soient un en nous.
Ainsi l’univers adhérera à ce que, toi, tu m’as envoyé.
22. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée,
pour qu’ils soient un comme nous un;
23. moi en eux et toi en moi,
pour qu’ils soient parfaits en unité,
pour que l’univers sache que tu m’as envoyé,
et que tu les aimes comme tu m’aimes.
24. Père, ce que tu m’as donné, je veux que, où je suis, moi,
ils soient, eux aussi, avec moi,
pour qu’ils contemplent ma gloire, que tu m’as donnée,
parce que tu m’as aimé avant la création de l’univers.
25. Père juste, l’univers ne t’a pas connu.
Moi, je t’ai connu, et ceux-là pénètrent que tu m’as envoyé.
26. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître,
pour que l’amour dont tu m’aimes soit en eux, et moi en eux. »
Chapitre 18.
Iéshoua‘ livré
1. Cela dit, Iéshoua‘ sort avec ses adeptes
de l’autre côté du torrent du Qidrôn, où il y a un jardin,
dans lequel il entre, lui et ses adeptes.
2. Iehouda aussi, celui qui le livre, connaît le lieu
où souvent Iéshoua‘ allait avec ses adeptes.
3. Iehouda donc, prenant la cohorte,
avec les gardes des chefs des desservants et des Peroushîm,
vient là avec lanternes, torches et armes.
4. Iéshoua‘, donc, sait tout ce qui va lui arriver.
Il sort et leur dit: « Qui cherchez-vous ? »
5. Ils lui répondent: « Iéshoua‘ le Nazoréen. »
Il leur dit: « Moi, je suis. »
Iehouda aussi, celui qui le livre, se tient près d’eux.
6. Donc, quand il leur dit: « Moi, je suis »,
ils vont en arrière et tombent à terre.
7. Il les interroge donc à nouveau: « Qui cherchez-vous ? »
Ils disent: « Iéshoua‘ le Nazoréen. »
8. Iéshoua‘ répond: « Je vous ai dit: Moi, je suis.
Si donc vous me cherchez, laissez ceux-là s’en aller. »
9. Pour accomplir la parole qu’il avait dite:
« Ceux que tu m’as donnés, je n’en ai pas perdu un seul. »
10. Shim‘ôn-Petros, donc, ayant une épée, la tire
et frappe le serviteur du grand desservant.
Il lui coupe l’oreille droite. Le serviteur avait nom Malkos.
11. Iéshoua‘, donc, dit à Petros:
« Jette ton épée dans le fourreau.
La coupe que le père me donne, ne la boirai-je pas ? »
12. La cohorte, le chef de mille et les gardes des Iehoudîm
s’emparent donc de Iéshoua‘ et le lient.
13. Ils le conduisent en premier lieu chez Hanân.
Oui, c’était le beau-père de Caïapha,
qui était grand desservant cette année-là.
14. C’était Caïapha qui avait conseillé aux Iehoudîm:
« Il y a intérêt à ce qu’un seul homme meure pour le peuple. »
15. Shim‘ôn-Petros et un autre adepte suivent Iéshoua‘.
Cet adepte-là est connu du grand desservant.
Il entre avec Iéshoua‘ dans la cour du grand desservant.
Petros renie Iéshoua‘
16. Petros se tient à la porte, dehors.
L’autre adepte, connu du grand desservant, sort donc.
Il parle à celle de la porte et fait entrer Petros.
17. La fille de la porte dit donc à Petros:
« N’es-tu pas, toi aussi, des adeptes de cet homme ? »
Celui-là dit: « Je ne le suis pas. »
18. Les serviteurs et les gardes qui étaient là
avaient fait un feu de braises,
parce qu’il faisait froid. Ils se chauffaient.
Petros se tient aussi avec eux et se chauffe.
19. Le grand desservant, donc, questionne Iéshoua‘
sur ses adeptes et sur son enseignement.
20. Iéshoua‘ lui répond: « Moi, j’ai toujours parlé en public à l’univers.
Moi, j’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le sanctuaire,
là où tous les Iehoudîm se réunissent. Je n’ai rien dit en secret.
21. Pourquoi me questionnes-tu ? Questionne donc
ceux qui ont entendu ce que je leur ai dit.
Voici, ils savent ce que j’ai dit, moi. »
22. Quand il dit cela, un des gardes présents
donne une gifle à Iéshoua‘ et lui dit:
« Tu réponds ainsi au grand desservant ? »
23. Iéshoua‘ lui répond: « Si j’ai mal parlé, témoigne du mal;
mais si j’ai bien dit, pourquoi me frappes-tu ? »
24. Hanân l’envoie donc lié à Caïapha, le grand desservant.
25. Shim‘ôn-Petros, debout, se chauffe.
Ils lui disent donc: « N’es-tu pas, toi aussi, de ses adeptes ? »
Il le nie et dit: « Je ne le suis pas. »
26. Un des serviteurs du grand desservant,
un parent de celui à qui Petros avait coupé l’oreille,
dit: « Ne t’ai-je pas vu, moi, au jardin avec lui ? »
27. À nouveau Petros nie. À l’instant un coq chante.
Au prétoire
28. Ils conduisent donc Iéshoua‘ de chez Caïapha au prétoire.
C’était le petit jour. Eux-mêmes n’entrent pas au prétoire,
pour ne pas être contaminés, afin de manger le Pèssah.
29. Pilatus sort donc vers eux dehors et dit:
« De quoi accusez-vous cet homme ? »
30. Ils répondent et lui disent:
« Si celui-là n’avait pas mal agi, nous ne te l’aurions pas livré. »
31. Pilatus, donc, leur dit: « Prenez-le vous-mêmes
et jugez-le vous-mêmes selon votre tora. »
Les Iehoudîm lui disent:
« Pour nous, nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
32. Cela pour accomplir la parole de Iéshoua‘,
dite pour signifier de quelle mort il devait mourir.
33. Pilatus rentre donc à nouveau dans le prétoire.
Il appelle Iéshoua‘ et lui dit: « Toi, es-tu le roi des Iehoudîm ? »
34. Iéshoua‘ répond: « Toi, dis-tu cela de toi-même,
ou bien d’autres te l’ont-ils dit de moi ? »
35. Pilatus répond: « Suis-je, moi, un Iehoudi ?
Ta nation et les chefs des desservants t’ont livré à moi.
Qu’as-tu fait ? »
36. Iéshoua‘ répond: « Mon royaume n’est pas de cet univers.
Si mon royaume était de cet univers, mes gardes se seraient battus
pour que je ne sois pas livré aux Iehoudîm.
Mais mon royaume n’est pas d’ici. »
37. Pilatus lui dit donc: « Ainsi, tu es roi ? »
Iéshoua‘ répond: « Tu dis, toi, que je suis roi.
Moi, je suis né pour cela, et pour cela je suis venu dans l’univers:
pour témoigner de la vérité.
Quiconque est de la vérité entend ma voix. »
38. Pilatus lui dit: « Qu’est-ce que la vérité ? »
Après avoir dit cela, de nouveau il sort vers les Iehoudîm
et leur dit: « Moi, je ne trouve en lui aucun crime.
39. Mais c’est votre coutume que je relâche quelqu’un pour Pèssah.
Voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Iehoudîm ? »
40. Ils crient donc à nouveau en disant:
« Non, pas celui-là, mais Bar-Abba ! »
Or Bar-Abba était un bandit.
Chapitre 19.
Voici l’homme !
1. Alors donc, Pilatus prend Iéshoua‘ et le flagelle.
2. Les soldats tressent une couronne d’épines,
ils l’imposent sur sa tête. Ils jettent sur lui un vêtement de pourpre.
3. Ils viennent à lui et disent: « Shalôm, roi des Iehoudîm ! »
Et ils lui donnent des gifles.
4. Pilatus sort à nouveau dehors et leur dit:
« Voici, je vous l’amène dehors, pour que vous sachiez
que je ne trouve aucun crime en lui. »
5. Iéshoua‘ sort donc dehors,
portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre.
Et il leur dit: « Voici l’homme ! »
6. Quand ils le voient, les chefs des desservants et les gardes
crient et disent: « Crucifie ! crucifie ! »
Pilatus leur dit: « Prenez-le vous-mêmes et crucifiez-le !
Pour moi, je ne trouve pas de crime en lui. »
7. Les Iehoudîm lui répondent: « Nous, nous avons une tora,
et d’après la tora il doit mourir,
parce qu’il s’est fait lui-même Bèn Elohîms. »
8. Quand donc Pilatus entend cette parole, il frémit davantage.
9. Il entre à nouveau dans le prétoire
et dit à Iéshoua‘: « D’où es-tu ? »
Mais Iéshoua‘ ne lui donne pas de réponse.
10. Pilatus donc lui dit: « À moi, tu ne parles pas !
Ne le sais-tu pas ? J’ai autorité pour te relâcher
et j’ai autorité pour te crucifier. »
11. Iéshoua‘ répond: « Tu n’aurais aucune puissance sur moi
si elle ne t’avait été donnée d’en haut.
C’est pourquoi celui qui m’a livré à toi a un plus grand tort. »
12. Par suite, Pilatus cherche à le relâcher.
Mais les Iehoudîm crient et disent:
« Si tu relâches celui-là, tu n’es pas un ami de Caesar.
Quiconque se fait roi conteste Caesar. »
13. Quand Pilatus entend ces paroles,
il emmène Iéshoua‘ dehors et s’assoit au tribunal,
au lieu dit Lithostrôtos, et en hébreu Gabata.
14. C’est alors la préparation de Pèssah; c’est environ la sixième heure.
Il dit aux Iehoudîm: « Voici votre roi ! »
15. Eux crient: « Enlève ! Enlève ! Crucifie-le ! »
Pilatus leur dit: « Crucifierai-je votre roi ? »
Les chefs des desservants répondent:
« Nous n’avons pas d’autres roi que Caesar ! »
16. Alors donc il le leur livre pour qu’il soit crucifié.
Ils s’emparent donc de Iéshoua‘;
17. et portant lui-même la croix, il sort
vers le lieu dit Craniôn, en hébreu Golgotha.
Iéshoua‘ est crucifié
18. Ils le crucifient là. Avec lui, deux autres,
de part et d’autre, et Iéshoua‘ au milieu.
19. Pilatus écrit une pancarte qu’il pose sur la croix.
Il est écrit: « Iéshoua‘ le Nazoréen, le roi des Iehoudîm ».
20. Cette pancarte, de nombreux Iehoudîm la lisent:
oui, le lieu où Iéshoua‘ est crucifié est proche de la ville,
et c’est écrit en hébreu, en latin, en grec.
21. Les chefs des desservants des Iehoudîm
disent donc à Pilatus: « N’écris pas ‹ le roi des Iehoudîm ›,
mais ‹ Celui-là a dit: Je suis le roi des Iehoudîm ›. »
22. Pilatus répond: « Ce que j’ai écrit, j’ai écrit ! »
23. Les soldats, donc, quand ils ont crucifié Iéshoua‘,
prennent ses vêtements et font quatre parts,
une part pour chaque soldat, et la tunique.
Or la tunique était sans couture, tissée d’un seul tenant.
24. Ils se disent donc l’un à l’autre: « Ne la déchirons pas,
mais jetons les sorts sur elle: à qui sera-t-elle ? »
Pour que l’écrit soit accompli:
« Ils se partagent entre eux mes vêtements,
et sur mon habit jettent les dés. »
Les soldats font donc ainsi.
25. Se tiennent près de la croix de Iéshoua‘ sa mère,
la soeur de sa mère, Miriâm, celle de Clôpas, et Miriâm de Magdala.
26. Iéshoua‘ voit donc la mère, et près d’elle l’adepte qu’il aime.
Il dit à la mère: « Femme, voici ton fils. »
27. Ensuite, il dit à l’adepte: « Voici ta mère. »
Et, depuis lors, l’adepte la prit chez lui.
28. Après cela, Iéshoua‘ sait que tout est accompli;
et pour que l’écrit soit accompli, il dit: « J’ai soif. »
29. Un vase est là, plein de vinaigre.
Une éponge donc, pleine de vinaigre,
ils la fixent à l’hysope et l’approchent de sa bouche.
C’est accompli !
30. Quand donc Iéshoua‘ a pris le vinaigre, il dit: « C’est accompli ! »
Il incline la tête et rend le souffle.
31. Les Iehoudîm donc, comme c’est la Préparation,
pour que les corps ne demeurent pas sur la croix le shabat
oui, un grand jour que ce shabat ,
prient Pilatus que leurs jambes soient brisées
et qu’ils soient enlevés.
32. Les soldats viennent donc et brisent les jambes du premier,
puis de l’autre des crucifiés qui sont avec lui.
33. Venant sur Iéshoua‘, quand ils voient qu’il est déjà mort,
ils ne lui brisent pas les jambes.
34. Mais un des soldats lui perce le flanc de sa lance.
En sortent vite sang et eau.
35. Celui qui l’a vu en témoigne, et son témoignage est vrai;
celui-là sait qu’il dit la vérité, pour que, vous aussi, vous adhériez.
36. Oui, cela pour que l’écrit soit accompli:
« Aucun os ne lui sera brisé. »
37. Et de nouveau un autre écrit dit:
« Ils contempleront celui qu’ils ont percé. »
Un sépulcre neuf
38. Après cela, Iosseph de Ramataîm, qui est un adepte de Iéshoua‘
en secret, parce qu’il frémit des Iehoudîm ,
prie Pilatus qu’il puisse enlever le corps de Iéshoua‘.
Pilatus le permet. Il vient donc et enlève le corps de Iéshoua‘.
39. Naqdimôn vient aussi, celui qui était venu d’abord à lui,
dans la nuit. Il apporte un mélange de myrrhe et d’aloès
d’environ cent livres.
40. Ils prennent donc le corps de Iéshoua‘
et l’enveloppent de linges avec les aromates,
selon la coutume des Iehoudîm pour inhumer.
41. Au lieu où il avait été crucifié se trouvait un jardin,
et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été déposé.
42. Là donc, à cause de la Préparation chez les Iehoudîm,
et comme le sépulcre était proche, ils déposent Iéshoua‘.
Chapitre 20.
Ils ont enlevé l’Adôn
1. Le premier jour après le shabat, tôt, dans les ténèbres encore,
Miriâm de Magdala vient au sépulcre et regarde:
la pierre du sépulcre avait été enlevée.
2. Elle court donc et vient auprès de Shim‘ôn-Petros
et auprès de l’autre adepte qu’aimait Iéshoua‘.
Elle leur dit: « Ils ont enlevé l’Adôn hors du sépulcre.
Nous ne savons pas où ils l’ont mis. »
3. Petros donc et l’autre adepte sortent et viennent au sépulcre.
4. Ils courent tous les deux ensemble.
Mais l’autre adepte, plus rapide que Petros,
court devant et vient le premier au sépulcre.
5. En se penchant, il voit les linges étendus, mais n’entre pas.
6. Shim‘ôn-Petros vient aussi, à sa suite, entre dans le sépulcre,
il contemple les linges étendus,
7. et le suaire qui avait été sur sa tête,
non pas étendu avec les linges mais à part,
enroulé à sa place.
8. Alors donc, l’autre adepte, venu le premier au sépulcre,
y entre, lui aussi. Il voit et adhère.
9. Non, ils ne comprenaient pas encore l’écrit
selon lequel il devait se relever d’entre les morts.
10. Les adeptes s’en vont donc de nouveau chez eux.
Deux messagers
11. Cependant Miriâm se tient hors du sépulcre et pleure.
Donc, en pleurant, elle se penche dans le sépulcre.
12. Elle contemple deux messagers en blanc,
assis, l’un à la tête, l’autre aux pieds,
là où gisait le corps de Iéshoua‘.
13. Ils lui disent: « Femme, pourquoi pleures-tu ? »
Elle leur dit: « Ils ont enlevé mon Adôn,
et je ne sais où ils l’ont déposé. »
Iéshoua‘ debout
14. Disant cela, elle se tourne en arrière et contemple Iéshoua‘ debout,
ne sachant pas que c’était Iéshoua‘.
15. Iéshoua‘ lui dit: « Femme, pourquoi pleures-tu ?
Qui cherches-tu ? »
Elle, croyant que c’était le jardinier, lui dit:
« Adôn, si c’est toi qui l’as retiré de là,
dis-moi où tu l’as déposé: je l’enlèverai. »
16. Iéshoua‘ lui dit: « Miriâm ! »
Elle, se tournant, lui dit en hébreu:
« Rabbouni ! » c’est-à-dire: « Mon Rabbi ! »
17. Iéshoua‘ lui dit: « Ne me touche pas !
Non, je ne suis pas encore monté chez le père.
Va vers mes frères et dis-leur:
‹ Je monte chez mon père et votre père, mon Elohîms et votre Elohîms ›. »
18. Miriâm de Magdala vient et annonce aux adeptes:
« J’ai vu l’Adôn ! », et ce qu’il lui avait dit.
19. C’est donc le soir, ce premier jour après le shabat.
Les portes de la maison où les adeptes étaient rassemblés
sont fermées, parce qu’ils frémissent des Iehoudîm.
Iéshoua‘ vient, se tient au milieu et leur dit:
« Shalôm à vous ! »
20. Après ces paroles, il leur montre ses mains et son flanc.
Les adeptes se chérissent donc de voir l’Adôn.
21. Iéshoua‘, donc, leur dit à nouveau: « Shalôm !
Comme le père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. »
22. En disant cela, il souffle sur eux et leur dit:
« Recevez le souffle sacré.
23. Ceux à qui vous remettrez les fautes, elles leur seront remises;
ceux à qui vous les retiendrez, elles leur seront retenues. »
Toma
24. Toma, l’un des Douze, dit « le Jumeau » Didymos ,
n’était pas avec eux quand Iéshoua‘ était venu.
25. Les autres adeptes lui disent donc: « Nous avons vu l’Adôn. »
Il leur dit: « À moins que je ne voie dans ses mains la trace des clous,
que je ne jette mon doigt dans la trace des clous,
et que je ne jette ma main dans son flanc,
en aucune manière je n’adhérerai. »
26. Huit jours après, ses adeptes sont à nouveau à l’intérieur.
Toma est avec eux. Iéshoua‘ vient, les portes fermées.
Il se tient au milieu et dit: « Shalôm à vous ! »
27. Il dit ensuite à Toma: « Porte ton doigt ici et vois mes mains.
Porte ta main et jette-la dans mon flanc.
Ne sois plus sans adhérence, mais adhère ! »
28. Toma répond et lui dit: « Adonaï Elohaï ! »
29. Iéshoua‘ lui dit: « Parce que tu m’as vu, tu as adhéré.
En marche, ceux qui n’ont pas vu et adhèrent ! »
30. Iéshoua‘, donc, a fait aussi de nombreux autres signes
sous les yeux des adeptes. Ils ne sont pas écrits dans ce volume.
31. Mais tout cela a été écrit pour que vous adhériez
à Iéshoua‘, le messie, bèn Elohîms,
et pour qu’en adhérant vous ayez vie en son nom.
Chapitre 21.
Iéshoua‘ se manifeste encore
1. Après cela, Iéshoua‘ se manifeste encore aux adeptes
sur la mer de Tiberias. Il se manifeste ainsi.
2. Shim‘ôn-Petros, Toma dit « le Jumeau » Didymos ,
Netanél, de Qana en Galil, les Bèn Zabdi
et deux autres de ses adeptes sont ensemble.
3. Shim‘ôn-Petros leur dit: « Je vais pêcher. »
Ils lui disent: « Nous venons aussi avec toi. »
Ils sortent et montent en bateau.
Cette nuit-là, ils ne prennent rien.
4. De grand matin, Iéshoua‘ se tient sur le rivage.
Cependant les adeptes ne savent pas que c’est Iéshoua‘.
5. Iéshoua‘ leur dit donc: « Petits enfants, avez-vous à manger ? »
Ils lui répondent: « Non ! »
6. Il leur dit: « Jetez le filet à droite du bateau, et vous trouverez. »
Ils le jettent donc,
mais n’ont plus la force de le tirer, tant il contient de poissons.
7. L’adepte que Iéshoua‘ aime dit donc à Petros:
« C’est l’Adôn ! »
Shim‘ôn-Petros entend donc que c’est l’Adôn.
Il ceint sa tunique oui, il était nu et se jette à la mer.
8. Mais les autres adeptes viennent en barque
non, ils ne sont pas loin de terre, mais à environ deux cents coudées ,
et ils retirent le filet avec les poissons.
9. Quand donc ils montent à terre, ils voient:
un feu de braises est posé là, avec du poisson posé dessus, et du pain.
10. Iéshoua‘ leur dit: « Apportez le poisson que vous venez de pêcher. »
11. Shim‘ôn-Petros monte donc et tire à terre
le filet plein de gros poissons: cent cinquante-trois !
Et une telle quantité ne déchire pas le filet !
12. Iéshoua‘ leur dit: « Venez déjeuner. »
Et pas un des adeptes n’ose lui demander:
« Toi, qui es-tu ? » Ils savent que c’est l’Adôn.
13. Iéshoua‘ vient, prend le pain, le leur donne, et le poisson de même.
14. C’est alors la troisième fois que Iéshoua‘ apparaît à ses adeptes
après s’être réveillé d’entre les morts.
15. Quand donc ils ont déjeuné, Iéshoua‘ dit à Shim‘ôn-Petros:
« Shim‘ôn de Iohanân, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? »
Il lui dit: « Oui, Adôn, toi, tu sais que je te chéris. »
Il lui dit: « Pais mes agneaux. »
16. Il lui dit encore, une deuxième fois: « Shim‘ôn de Iohanân, m’aimes-tu ? »
Il lui dit: « Oui, Adôn, toi, tu sais que je te chéris. »
Il lui dit: « Conduis mes ovins. »
17. Il lui dit une troisième fois: « Shim‘ôn de Iohanân, me chéris-tu ? »
Petros s’attriste de ce qu’il lui demande pour la troisième fois:
« Me chéris-tu ? » Il lui dit: « Adôn, toi tu sais tout.
Toi, tu sais donc que je te chéris. »
Iéshoua‘ lui dit: « Pais mes ovins.
18. Amén, amén, je te dis: Quand tu étais jeune,
tu te ceignais et tu marchais où tu voulais.
Quand tu auras vieilli, tu tendras les mains.
Un autre te ceindra et te portera où tu ne voudras pas. »
19. Il dit cela pour signifier la mort
par laquelle il devait glorifier Elohîms.
Ayant dit cela, il lui dit: « Suis-moi ! »
20. Petros se retourne et voit l’adepte que Iéshoua‘ aime
les suivre, celui qui s’était penché pendant le dîner
sur sa poitrine et avait dit:
« Adôn, qui est celui qui te livrera ? »
21. Petros, donc, le voit et dit à Iéshoua‘:
« Adôn, et celui-là ? »
22. Iéshoua‘ lui dit: « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ma venue,
que t’importe ? Toi, suis-moi ! »
23. Cette parole sort donc parmi les frères:
Cet adepte ne mourra pas.
Iéshoua‘ ne lui avait pas dit qu’il ne mourrait pas,
mais: « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ma venue,
que t’importe ? »
Témoignage
24. C’est l’adepte témoin de cela qui a écrit tout cela.
Nous savons que son témoignage est vrai.
25. Iéshoua‘ en a fait beaucoup d’autres.
Si tout cela était écrit un à un,
même l’univers, je pense,
ne pourrait contenir les livres écrits.
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